V.M.
Il est déterminé.
Passé par l’Union Saint-Gilloise entre 2015 et 2017, Tracy Mpati, actif au RWDM depuis le début de cette saison, ne compte pas faire de cadeau à son ancienne équipe. Que du contraire même. « On veut casser la dynamique de l’Union qui reste sur dix victoires de rang et faire en sorte qu’elle ne soit pas championne face à nous », déclare-t-il. « De notre côté, même si on n’a presque plus rien à jouer cette saison, on sait qu’on a un beau challenge devant nous et qu’il faudra répondre présent dans ce grand match. En plus, on a perdu deux fois cette saison face à l’USG pour une victoire. On aimerait remettre les compteurs à égalité. Même si je suis passé par l’Union, je suis à Molenbeek aujourd’hui et je suis là pour la gagne. L’Union sera championne quoi qu’il arrive mais, si c’est la semaine prochaine ou plus tard que face à nous, ce sera tant mieux ! »« L’Union a évolué en gardant toujours une base »Depuis son départ de l’Union, Tracy Mpati a naturellement gardé un oeil attentif à l’évolution de son ancien club. « Depuis plusieurs années, l’USG est toujours parvenue à garder une base et à grandir avec celle-ci. Chaque année elle se renforçait mais en gardant toujours une épine dorsale. Le club a évolué, notamment avec l’arrivée des nouveaux investisseurs, mais le travail pour en arriver là ne date pas que des deux ou trois dernières saisons. Je pense, par exemple, avoir apporté ma pierre à l’édifice, tout comme les joueurs qui sont parvenus à sauver le club de la relégation en Promotion lorsqu’il était en D3. Personnellement parlant, je garde de très bons souvenirs de mon passage à la Butte. Je me souviens notamment de cette victoire contre l’Antwerp en 2016 qui nous a permis de valider notre place dans la toute nouvelle D1B l’année suivante. Ou encore aux playoffs 2 disputés en 2017 avec des succès face à Malines, Waasland et Saint-Trond. »Mais ce samedi soir, il n’y aura pas de place pour la nostalgie dans le chef de Tracy Mpati qui devrait, somme toute logique, retrouver sa place de titulaire compte tenu de l’absence de Nangis pour suspension (il était sur le banc le week-end passé contre Deinze).
THIERRY DAILLY, LE PRÉSIDENT MOLENBEEKOIS, A PORTÉ LES COULEURS DE L’UNION ENTRE 1993 ET 1995
V.M.
Thierry Dailly.
Pour la deuxième fois cette saison, Thierry Dailly, le président molenbeekois, se rendra au stade Marien. Une enceinte qu’il connaît bien et qui lui rappelle des souvenirs puisqu’il y a évolué en tant que joueur de 1993 à 1995. « Je me souviens qu’il s’agissait d’une très bonne période dans ma carrière », explique-t-il. « J’avais 25-26 ans à l’époque. J’étais dans la fleur de l’âge. On avait une très bonne équipe. On était coaché par Daniel Renders et on comptait en nos rangs des joueurs de la trempe de Laurent Stas De Richelle, Anges Ngapy ou encore José Barroso. Mais c’était il y a longtemps… »« On a montré qu’on pouvait être compétitif »Car les époques ont changé et l’Union s’apprête désormais à remonter en Division 1A. Avant que ce ne soit le tour du RWDM d’ici quelques années ? « Cette saison, la logique financière a été respectée », analyse l’homme fort molenbeekois. « On voit que les clubs les plus puissants financièrement sont aux avant-postes. L’Union a la meilleure équipe de la série et on sait depuis quelques semaines qu’elle va être championne. La différence entre les deux clubs, c’est qu’on n’a pas un mécène qui vient mettre des millions d’euros. Nous travaillons sur l’équilibre budgétaire. Ce n’est pas possible que le monde du football continue à accumuler de telles pertes financières. De notre côté, avant de penser à la D1A, il faut d’abord construire une équipe stable pour la D1B. On se prépare mais cela prend du temps car il n’y a pas que le sportif à mettre en place. Il y a aussi le côté administratif, celui du stade, des infrastructures, etc. Il faut d’abord devenir une bonne équipe de D1B et puis grandir. Mais cette année, on a en tout cas montré qu’on pouvait être compétitif. On a battu deux fois Westerlo et une fois Seraing. L’Union peut nous remercier (sourire). »