Manque de de chance pour Nicolas Rajsel qui, après avoir brillé durant trois saisons à l’Union, n’avait pas usurpé son transfert en D1A. Ostende se montra le plus convaincant. Mais au lieu d’affronter Marseille en tour préliminaire de l’Europa League et Anderlecht en championnat, le virevoltant Franco-Slovène dut se faire opérer des ligaments croisés, une blessure encourue lors d’une joute préparatoire à la mi-juillet contre Roulers. S’il ne désespère pas de pouvoir rejouer d’ici la fin de la saison, son chemin de croix sera encore long.
“Sur le moment, cela a été très difficile à accepter. À 24 ans, mes meilleures années arrivent seulement”, explique celui qui durant ses trois campagnes au sein du cercle saint-gillois marqua de nombreux buts et délivra une multitude d’assists, devenant rapidement
le chouchou des supporters. “Cette blessure, c’est la fatalité, mais il ne sert à rien de regarder derrière soi. L’opération s’est bien déroulée et je travaille six heures par jour pour revenir. Ma rééducation a lieu en Belgique. Retrouver ma masse musculaire au niveau des ischios et des quadriceps demande beaucoup d’efforts. Et le genou doit tenir. C’est lui qui décide finalement. Il ne sert à rien de précipiter les choses, même si cela évolue bien. J’espère retâter du ballon d’ici le début de l’année prochaine, pour, qui sait, disputer l’un ou l’autre match en fin de saison.”
Une campagne qui a très mal commencé pour son nouveau club, lequel affiche un bilan catastrophique en championnat. “J’aurais voulu l’aider. Et avec les résultats décevants, j’aurais certainement reçu ma chance. Mais bon, on ne refera pas l’histoire.”
Si l’offensif formé au PSG a tardé à venir rendre une visite de courtoisie à ses ex-coéquipiers unionistes, c’était surtout pour des raisons pratiques.
“Après l’opération, je suis resté un mois sans pouvoir me déplacer aisément.
Mais j’ai suivi les prestations de mon ancienne équipe à la télévision, avant d’assister vendredi dernier au match face à OHL. Il y a pas mal de nouveaux joueurs et cela a pris un peu de temps avant que la sauce prenne vraiment. Mais les progrès sont évidents. J’ai vraiment été très content de revoir la grande famille de l’Union.”
Le hasard a du reste placé les Saint-Gillois sur la route de son nouvel employeur en Coupe !
“J’aurais tellement voulu en être, mais c’est comme ça. Mes nouveaux coéquipiers sont en tout cas prévenus : il ne leur suffira pas de paraître face à un adversaire qui n’aura strictement rien à perdre.”