Déjà privé de plusieurs titulaires depuis de longues semaines, Marc Grosjean avait espéré pouvoir aligner contre le Cercle son capitaine Charles Morren, qui avait souffert tout au long de la semaine d’un problème musculaire, et son défenseur central Pietro Perdichizzi, sorti sur blessure lors du match précédent au Lierse. “Or, non seulement ils ont pu jouer, mais en plus, ils ont fourni une excellente prestation. Chapeau à ces deux valeureux guerriers”, soulignait le coach saint-gillois.
L’arrière central formé au Sporting de Charleroi avant de partir, trop tôt sans doute, au Club Bruges, puis de s’égarer quelque peu à Zulte-Waregem, Roulers et l’Antwerp pour enfin rebondir à l’Union de fort belle façon, avoue avoir dû livrer
une véritable course contre la montre pour être prêt face à l’équipe coachée par José Riga. “J’ai quitté le stade du Lierse en sachant à peine poser le pied par terre. Je souffrais d’une grosse contusion osseuse qui m’empêchait de marcher sans la moindre douleur. Alors courir, vous pensez bien…”, explique l’intéressé qui est resté aux soins tout au long de la semaine, comme Charles Morren. “Le mercredi, cela n’allait toujours pas du tout. J’avais trop mal. Mais le jeudi, il y a eu une amélioration et on a décidé d’attendre la fin de l’échauffement précédant la rencontre de vendredi pour prendre une décision.”
Pietro reconnaît avoir dû jouer sous infiltration. “Au début de la partie, je nourrissais une certaine appréhension, mais au fil des minutes, je me suis concentré exclusivement sur mon match.”
Une rencontre où il s’est illustré face aux remuants attaquants adverses.“Dommage que comme au Lierse, nous nous soyons fait remonter au score, car nous les avons fameusement bousculés en première mi-temps. Personnellement,
je m’en veux un peu d’avoir commis la faute qui amène le coup-franc victorieux du Cercle. Mais le joueur était parti à toute vitesse et je voulais éviter qu’il file facilement vers le but.”
Pietro avoue avoir souffert en fin de partie. “Lors d’un duel à l’heure de jeu, un adversaire m’est retombé dessus, exactement à l’endroit où j’étais déjà blessé. Cela a réveillé la douleur et j’ai terminé difficilement. Même si le mal est plus supportable que la semaine précédente, je vais devoir à nouveau me livrer à une course contre le chrono pour pouvoir être sur pied demain à Westerlo.”