Mathias Fixelles, bien alimenté par Moris,
a bénéficié de grands espaces à Seraing.
De retour de suspension, Mathias Fixelles
n’est pas passé inaperçu à Seraing.
Le milieu était le premier
choix de Moris à la relance. Et
le moins que l’on puisse constater est que les Sérésiens ont
été déstabilisés et lui ont
laissé une large marge d’expression comme rampe de
lancement.
“Les Liégeois ont tenté un
pressing haut qui n’a pas fonctionné car, sur une passe, Anthony (Moris) parvenait à créer
le décalage. Après, cependant,
on aurait dû faire mieux et plus
profiter de cet avantage.”
Une liberté que les Unionistes ont rapidement trouvée,
grâce au double avantage vite
acquis. “L’échauffement sur le
synthétique n’était pas la
meilleure préparation à ce duel.
On savait qu’il nous fallait mettre tout en œuvre afin de rapidement se mettre dans le match.”
Même si, comme l’avait
aussi souligné Felice Mazzú,
l’Union aurait pu accroître
son avance, les futurs champions ont eu le bon goût de ne
rien offrir à la division offensive sérésienne : Bernier n’a jamais pu se retourner et Mikautadze a traversé ce sommet sans gloire. “Nous avions
une organisation parfaite pour
les contrer et on a mis l’intensité
nécessaire et indispensable dans
les duels. Régulièrement on a
coulissé afin de les empêcher de
faire le jeu. On leur a vraiment
rendu la vie difficile et ils n’ont
jamais trouvé la brèche.”
Si le titre tend de plus en
plus les bras aux Bruxellois,
Mathias Fixelles reste prudent.
“On ne peut plus cacher nos envies, c’est une certitude. Mais on
reste les pieds sur terre.”
Car le numéro 11 saint-gillois
aurait pu ne pas terminer la
partie lorsqu’il a freiné l’élan
d’un Métallo parti en contreattaque. Alors qu’il avait déjà
été averti…
“L’arbitre a peut-être dégainé
un peu vite sur quelques actions
mais on ne peut rien lui reprocher car les duels étaient nombreux. Me concernant, ma première jaune était légitime. Sur
l’action évoquée, je passe devant
mon adversaire et je m’oppose
avec mon corps. Mais certains
hommes en noir peuvent s’emballer sur de telles actions…”