Roman Ferber a quitté l’infirmerie, plutôt bondée ces dernières semaines, de l’Union. Après avoir figuré dans le noyau à Westerlo, l’ex-Mouscronnois a joué 28 minutes à Roulers en remplacement de Bertjens. Son entrée à 0-0 n’a pas permis à ses couleurs de marquer ce goal qui aurait pu secouer une partie plutôt soporifique. À sa décharge, quand on revient dans l’équipe après plusieurs matchs d’absence, ce n’est jamais évident de trouver ses marques d’emblée. “Effectivement, ce n’était pas les meilleures conditions pour retrouver une place dans l’équipe, mais on ne choisit jamais les circonstances”, répond Roman Ferber. “Ce match était une grosse bataille où il était très compliqué de s’exprimer. Ceci dit, nous avons reconnu que pour le spectateur neutre,
le spectacle ne fut pas à la hauteur de leurs espérances. Nous avons manqué de percussion offensive, nous ne cherchons pas d’excuse, même si le mauvais état du terrain ne plaidait pas en notre faveur.”
N’ayant pas de match avant le… lundi 16 octobre, les Unionistes ont donc tout le loisir de bien analyser cette semaine ce qui n’a pas fonctionné, même s’ils peuvent toujours avancer le fait que la série noire de joueurs blessés oblige Marc Grosjean à utiliser des joueurs qui, par corollaire, ne jouent pas à leur place. Ceci expliquerait sans doute l’irrégularité dans les prestations ou les résultats. “Nous n’avons jamais été ridicules mais c’est vrai que nous nous sentons frustrés de notre prestation de dimanche dans la mesure où, en face, il n’y avait pas non plus une équipe très dangereuse. Dans ce genre de match, si nous ne pouvons pas gagner, nous devons éviter à tout prix de perdre. Il aura suffi d’un coup franc pour que les Roulariens, aujourd’hui, profitent pleinement de trois points supplémentaires. Nous râlons aussi car nous avons fait
une mauvaise opération au classement. En gagnant là-bas, nous aurions pu accrocher le Top 4. C’est pourquoi nous allons bien analyser notre prestation de dimanche pour que nous n’ayons plus à affirmer notre amertume pour telle ou telle raison. Contre le Lierse et Tubize, nous devons absolument faire le plein de points.”
Une douleur au genou opéré dans un passé récent avait fait naître des inquiétudes dans le chef de Roman Ferber. “Dans un premier temps, on ne cernait pas la cause de mes douleurs”, explique l’attaquant unioniste. “On avait pensé qu’un nouveau problème était apparu à mon ménisque, mais finalement, c’est de l’inflammation qui avait provoqué un kyste.”
Cela a tout de même obligé le Carolo à manquer le déplacement au Lierse et la venue du Cercle au Heysel, avant d’être repris dans les 18 à Westerlo et de jouer près d’une demi-heure à Roulers. Quel est, au fait, le bilan que Roman Ferber tire depuis son arrivée à l’Union ? “Je dois être honnête : il est plutôt mitigé. Physiquement, je ne me suis plus
senti aussi bien dans mon corps depuis longtemps, mais ces sensations, je ne parviens pas encore à les ressentir sur le terrain. Mes prestations sont insuffisantes, tout comme mon rendement. M’habituer à un autre système de jeu ? Oui, c’est vrai qu’il est différent de ce que j’ai connu par le passé et que je dois m’y faire. Cela fait aussi deux ans que je joue plus régulièrement. Mais aujourd’hui, je suis prêt à tout donner pour mon nouveau club.”
Roman Ferber manque, c’est sûr, de confiance. Signer quelques bonnes prestations et marquer des goals feraient le plus grand bien à celui en qui on avait fondé beaucoup d’espoirs dès son arrivée. “Je sais que les attentes à mon égard sont énormes. Je comprends aussi les critiques, elles font partie du jeu, mais je fais tout ce qui est possible pour faire tourner la roue dans le bon sens. Marc Grosjean parle beaucoup avec moi. Cela m’aide…”
À l’Union
Blessés Massengo et El Banouhi restent en retrait. Diallo, lui, a repris avec le groupe. Perdichizzi a été ménagé en début de semaine. On attend les résultats de l’écho de Luvumbu