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« N’oublions pas d’où vient l’Union ! »  
« N’oublions pas d’où vient l’Union ! »  

Les Saint-Gillois se sont remis sur les bons rails ce week-end après avoir traversé une zone de turbulences. L’ancien du club, Dany Ost, leur apporte tout son soutien.News

Au lendemain de la victoire de l’Union face à Eupen, Dany Ost monte au créneau pour défendre « le club qui   représente une partie de ma vie », estimant que certains se sont montrés trop durs après les trois revers de rang.  prev

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C’est un Dany Ost particulièrement remonté qui tient donc à s’exprimer au sortir d’une période plus compliquée pour le club dont il a porté les couleurs entre 1970 et la saison 1995-1996.

Dany Ost, depuis quelques jours, vous bouillonnez…

Oui, par rapport à des réflexions que j’ai pu entendre çà et là chez des gens ou dans les médias après les trois défaites d’affilée. On dit que l’Union est moins bien, certes. Mais il ne faut pas oublier d’où vient le club. Il y a deux ans et demi, il était en D1B. Or, c’est juste exceptionnel de voir ce qu’il réalise. Dites-moi qui pensait en début de saison que l’Union serait deuxième du championnat, à deux doigts de se qualifier pour la finale de la Coupe de Belgique et en 8 es de finale de l’Europa League. C’est juste incroyable. Donc arrêtons les critiques.

Une autre chose vous a également déplu dernièrement…

Oui, cela m’insupporte qu’on dise que l’Union ne doit sa réussite qu’à la puissance financière de Brighton. Si c’était vraiment le cas, le club achèterait certainement d’autres joueurs. Or, depuis plusieurs années, elle va chercher des gars en D2, voire en D3. Et elle réalise des résultats avec eux. Personne ne connaissait Teuma et Kandouss quand ils sont arrivés de divisions inférieures françaises. Lapoussin débarquait de Virton en D1B, tout comme Moris. Vanzeir était dans le trou. Undav venait de D3 allemande, etc. C’est juste le résultat d’un très bon travail. Car l’Union n’a pas le budget de clubs comme l’Antwerp ou Anderlecht par exemple.

Comment expliquez-vous toutefois cette récente baisse de régime ?

Je pense que, là où le bât blesse, c’est devant. Il y a un manque de complémentarité entre les attaquants. Vertessen, Boniface et Nilsson ont beaucoup de qualités, mais ils ne se trouvent pas aussi bien qu’Undav et Vanzeir à l’époque.

Pensez-vous l’Union encore capable d’aller décrocher le titre ?

Tout ne se jouera pas dimanche à Genk, c’est certain. Il y aura encore tellement de points à prendre après. Ce sera difficile évidemment, mais il faut garder espoir. Ce qui est magnifique en tout cas, c’est que tout est toujours possible avec l’Union. Elle est encore capable de grandes choses. Et quoi qu’il arrive, elle aura mérité le respect.

On sent chez vous encore une grande passion pour votre ancien club…

Effectivement. Il y a une phrase que je me plais à répéter : « Union un jour, Union toujours ». C’est un club extraordinaire. On s’amuse quand on va au stade, il y a de la joie. Ce week-end encore, des supporters d’Eupen sont venus manger dans mon restaurant (NDLR : la brasserie du château de Beersel) avant le match et m’ont dit qu’ils étaient heureux de venir humer l’ambiance de notre stade.

Un stade dans lequel vous prenez encore régulièrement place.

Lorsque j’ai arrêté d’entraîner, je me suis remis à suivre beaucoup plus assidûment l’Union. C’était au moment où le club jouait au Heysel, il y a quelques années de cela. Depuis lors, je vais voir tous les matches lorsque je suis en Belgique. Et je reste en très bons termes avec les anciens entraîneurs, comme Felice Mazzù ou Luka Elsner par exemple. Ce dernier m’avait d’ailleurs proposé de devenir son adjoint en 2018. Une proposition que j’avais finalement refusée.

Aujourd’hui, êtes-vous toujours impliqué dans le monde du football ?

Depuis un an et demi, je me rends régulièrement en Argentine où je suis intermédiaire entre des joueurs et des clubs. Je suis d’ailleurs en train de suivre des cours pour obtenir ma licence d’agent de joueurs en Belgique. Je travaille avec mon associé Marc Bastin. On va voir beaucoup de matches de D1, mais également de jeunes.

Et, fait plutôt cocasse, je me suis retrouvé en Argentine le lendemain de sa victoire en Coupe du monde en novembre dernier. Je peux vous dire que c’était la folie dans les rues (sourire).

Enfin, serez-vous du déplacement à Berlin ce jeudi ?

Malheureusement non. Mais j’étais allé à Braga. Avec mes amis, on rêvait plutôt, et comme tous les fans de l’Union, d’une affiche contre la Juventus, Manchester United ou l’AS Rome…

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