Tubize est sorti avec des regrets après son partage à l’Union. Une fois de plus, l’équipe a montré de belles choses, s’est créé des occasions et aurait pu l’emporter. Mais la réalité est là : la victoire n’est pas au bout. “J’ai l’impression qu’on dit la même chose tous les week-ends. Que l’on aurait dû l’emporter mais que nous ne l’avons pas fait. C’est ce qui explique notre dernière place. Certes nous sommes toujours en vie mais j’ai l’impression qu’on n’a pas le sursaut d’orgueil qui nous permettrait de renverser des situations”, analyse Hugo Vidémont.
Le médian français explique pourquoi son équipe se retrouve
à la dernière place. à la dernière place.“Tant qu’on ne jouera pas tous à 120 %, qu’on ne mettra pas tout en œuvre pour l’emporter, on ne s’en sortira pas.”
L’arrivée de Christian Bracconi à la tête de l’équipe est en train de changer les choses selon Vidémont. “Il travaille sur ces valeurs de solidarité et d’ADN du club. Nous sommes convaincus que nous allons nous sauver mais ça doit passer par un sursaut d’orgueil.”
Les joueurs auraient-ils pris conscience de cette situation depuis le changement d’entraîneur ? “C’est une question difficile car cela voudrait dire qu’on a lâché Sadio Demba, ce qui n’est pas le cas. Disons que Bracconi a amené sa volonté de Corse, celle de vouloir mourir sur le terrain. C’est peut-être ça qui nous manquait.”
Sur un plan plus personnel, Hugo Videmont sait qu’il doit apporter plus. “Je suis un joueur offensif, je dois être décisif et pour l’instant, je ne le suis pas. Je dois me libérer, je dois oser prendre plus de risques, être plus relâché dans le dernier geste.”
Car le Français veut se sortir d’une situation qu’il n’avait jamais connue dans sa carrière. “Je me suis déjà battu pour le maintien mais je n’avais jamais perdu autant de matchs. C’est juste horrible de rentrer après chaque rencontre et de dire à notre entourage qu’on a encore perdu.”
Ce vendredi, Tubize devra donc gagner contre le Cercle. “Nous allons affronter la meilleure équipe du championnat mais la réalité du terrain n’est pas celle du papier. On a partagé contre eux il y a trois semaines, cette fois-ci il faut finir le travail en l’emportant.”