Samedi, l’Union croisera à nouveau la route du Lierse, l’actuel leader de D1B et l’un des grands favoris pour le titre. Une formation lierroise dotée d’une incroyable armada offensive emmenée par ses deux attaquants : Dylan De Belder et Aurélien Joachim, respectivement, auteur de 8 et de 5 buts, soit 13 des 20 réalisations de leur équipe depuis le début du championnat.
Déjà auteur de neuf buts en dix matches lors du second tour de la saison dernière avec le White Star, Aurélien Joachim aurait pu porter la vareuse de… l’Union. En effet, l’international luxembourgeois a
été en contact avec le matricule 10, tant en janvier dernier que durant le mercato estival. Mais le buteur ne semblait pas intéressé par la proposition du club saint-gillois.“J’aurais pu signer dans n’importe quel club de D1B”, débute le Lierrois.“Concernant l’Union, j’ai surtout discuté avec l’entraîneur que je connaissais bien, mais on n’a pas été très loin dans les discussions. Je m’étais un peu renseigné sur les infrastructures, les entraînements et tout ce qu’il y a autour du club, mais on m’a dit que ce n’était pas le top. J’aime bien avoir une structure au sein de laquelle on peut travailler dans des conditions optimales, ce que l’Union ne me pouvait pas m’offrir. Disons que l’Union n’était pas le club idéal pour moi.”
Au lieu de faire les beaux jours de la formation de Marc Grosjean, c’est donc sous les ordres d’Eric Van Meir que le Luxembourgeois évolue, avec un objectif clairement établi par la direction du Lierse. “Le club veut jouer
la montée en D1 et ça passe par cette première place. On sait que ce ne sera pas facile, mais tout le club vise le titre. Pour l’instant, nous occupons la première place, avec un point d’avance, nous avons tout en main pour réussir. Il nous reste quatre matches pour assurer notre première place au terme du premier tour. À nous de conserver cette mentalité de gagneurs.”
Et samedi, le Lierse accueille l’Union, pour la gagne. “L’Union est une bonne équipe, avec un entraîneur intelligent, un jeu physique et face à laquelle on rencontre toujours des difficultés. Chez nous, on se doit toutefois de montrer qu’on n’est pas à la première place pour rien.”
En Belgique, c’est du côté de Virton que l’on a découvert Aurélien Joachim. Ensuite, sa carrière l’a emmené au Luxembourg, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Bulgarie et en Angleterre, avant un retour surprenant en Belgique, du côté du White Star. Six mois au cours desquels il s’est fait remarquer et fut l’un des artisans du titre (déchu) desÉtoilés. “Cela s’est fait un peu par hasard. J’ai cassé mon contrat à l’amiable avec Burton Albion et sur la route du retour, j’ai discuté avec le White Star. Je me suis dit que ce serait une bonne chose de prendre du plaisir durant six mois. Pour finir, ça s’est bien passé puisque nous avons décroché le titre alors que personne
ne nous attendait. C’est dommage pour le club de ne pas avoir pu accéder à la D1, mais c’est la vie. La D1, j’espère que ce sera avec le Lierse.”