S.HE. (AVEC V.M.)Un capitaine qui en veut.BelgaC’est le jour-J pour l’Union Saint-Gilloise qui rêve secrètement de refaire le coup de 2018 en écartant le Sporting d’Anderlecht. Un derby qui permettra surtout de confirmer que les Bruxellois ont leur place au sein de l’élite belge. prevnext
Le défi sera de taille ce jeudi soir, au stade Marien, pour l’Union Saint-Gilloise. Faire tomber le Sporting d’Anderlecht, soit le club le plus titré du Royaume, cela tient toujours du miracle. De l’exploit. Mais à l’impossible, nul n’est tenu. « La confiance a rejoint nos rangs depuis de nombreuses semaines », posait Teddy Teuma, le capitaine émérite des Saint-Gillois. « Nous sortons d’une joute difficile face au Lierse et d’une semaine à trois matches, mais nous avons assuré l’essentiel en décrochant trois succès. Cela galvanise forcément les troupes. »L’histoire très récente a d’ailleurs démontré que l’Union était capable de se surpasser, de se sublimer en Coupe de Belgique, à l’image de cette fabuleuse campagne en 2018, lors de laquelle les Bruxellois avaient évincé le Sporting mauve en seizièmes de finale (NDLR : 0-3). Un duel que le Maltais n’avait pas connu, lui qui avait intégré l’équipe en janvier 2019 lors des demi-finales disputées face à Malines. « Malgré l’élimination au bout de deux rencontres disputées, ce fut l’un de mes plus beaux moments en carrière », se souvenait-il. « La déception était forcément grande de ne pas rejoindre la finale. Mais avec le recul, c’était une belle épopée. Jouer devant des tribunes pleines, cela offre des souvenirs indélébiles. Je n’ai qu’une envie, c’est d’à nouveau connaître ces émotions. »Et sur le papier, les Unionistes ont les armes pour faire chavirer le navire mauve, même si le noyau d’aujourd’hui n’a plus du tout le même visage qu’à l’époque. « Nous possédions une très grande force de frappe individuelle, avec des éléments comme Niakaté (NDLR : auteur du triplé à Anderlecht), Selemani ou Tau, capables de faire la différence à n’importe quel moment », expliquait Teuma. « Cette année, c’est différent. Notre réelle force est collective. Chaque membre du noyau apporte sa pierre à l’édifice. Et au regard des résultats, c’est une importance fondamentale cette saison. »En deux ans passés au stade Marien, l’international maltais aura déjà connu trois coachs, passant de Luka Elsner à Thomas Christiansen, et de l’Hispano-Danois à Felice Mazzù. Trois coachs, trois philosophies différentes. « Les deux premiers découvraient le championnat, les joueurs et cette formule particulière », pointait Teuma. « Cette adaptation, qui peut durer de nombreux mois, Mazzù n’en a pas eu besoin. Parce qu’il avait déjà connu la D2, mais surtout, car il connaît le football belge. »Et ce jeudi, l’expertise du coach carolo, qui a roulé sa bosse en D1A à Charleroi et Genk sera, à nouveau un atout non-négligeable pour une formation saint-gilloise qui affrontera un gros morceau. « Sur le papier, Anderlecht est plus fort que nous », reconnaissait, sans sourciller, le capitaine des Bruxellois. « Ils prendront le jeu à leur compte, ce qui ne signifie pas que nous subirons les échanges. Nous n’allons, pour une fois, pas affronter un bloc bas et pourrons jouer sur nos forces, notamment avec nos transitions rapides vers l’avant. En D1B, nos adversaires attendent de punir nos erreurs ; ce jeudi il s’agira de profiter des espaces laissés par les Mauves. »Ce derby offrira surtout un très beau tableau de comparaison aux leaders de la D1B à quelques mois d’une très probable accession à l’élite belge. « Si nous sommes en tête de la D1B, ce n’est pas parce que la compétition est faible mais bien car nous possédons les qualités pour franchir un nouveau palier. Ce duel face à Anderlecht est l’occasion de le prouver, de montrer que nous avons le niveau. »La motivation sera, quoi qu’il advienne, grande dans les rangs unionistes.
HUITIÈMES DE FINALE DE COUPE DE BELGIQUE (UNION SAINT-GILLOISE – ANDERLECHT, CE SOIR 20H45)
S.HE. (AVEC V.M.)Un capitaine qui en veut.BelgaC’est le jour-J pour l’Union Saint-Gilloise qui rêve secrètement de refaire le coup de 2018 en écartant le Sporting d’Anderlecht. Un derby qui permettra surtout de confirmer que les Bruxellois ont leur place au sein de l’élite belge. prevnext
Le défi sera de taille ce jeudi soir, au stade Marien, pour l’Union Saint-Gilloise. Faire tomber le Sporting d’Anderlecht, soit le club le plus titré du Royaume, cela tient toujours du miracle. De l’exploit. Mais à l’impossible, nul n’est tenu. « La confiance a rejoint nos rangs depuis de nombreuses semaines », posait Teddy Teuma, le capitaine émérite des Saint-Gillois. « Nous sortons d’une joute difficile face au Lierse et d’une semaine à trois matches, mais nous avons assuré l’essentiel en décrochant trois succès. Cela galvanise forcément les troupes. »L’histoire très récente a d’ailleurs démontré que l’Union était capable de se surpasser, de se sublimer en Coupe de Belgique, à l’image de cette fabuleuse campagne en 2018, lors de laquelle les Bruxellois avaient évincé le Sporting mauve en seizièmes de finale (NDLR : 0-3). Un duel que le Maltais n’avait pas connu, lui qui avait intégré l’équipe en janvier 2019 lors des demi-finales disputées face à Malines. « Malgré l’élimination au bout de deux rencontres disputées, ce fut l’un de mes plus beaux moments en carrière », se souvenait-il. « La déception était forcément grande de ne pas rejoindre la finale. Mais avec le recul, c’était une belle épopée. Jouer devant des tribunes pleines, cela offre des souvenirs indélébiles. Je n’ai qu’une envie, c’est d’à nouveau connaître ces émotions. »Et sur le papier, les Unionistes ont les armes pour faire chavirer le navire mauve, même si le noyau d’aujourd’hui n’a plus du tout le même visage qu’à l’époque. « Nous possédions une très grande force de frappe individuelle, avec des éléments comme Niakaté (NDLR : auteur du triplé à Anderlecht), Selemani ou Tau, capables de faire la différence à n’importe quel moment », expliquait Teuma. « Cette année, c’est différent. Notre réelle force est collective. Chaque membre du noyau apporte sa pierre à l’édifice. Et au regard des résultats, c’est une importance fondamentale cette saison. »En deux ans passés au stade Marien, l’international maltais aura déjà connu trois coachs, passant de Luka Elsner à Thomas Christiansen, et de l’Hispano-Danois à Felice Mazzù. Trois coachs, trois philosophies différentes. « Les deux premiers découvraient le championnat, les joueurs et cette formule particulière », pointait Teuma. « Cette adaptation, qui peut durer de nombreux mois, Mazzù n’en a pas eu besoin. Parce qu’il avait déjà connu la D2, mais surtout, car il connaît le football belge. »Et ce jeudi, l’expertise du coach carolo, qui a roulé sa bosse en D1A à Charleroi et Genk sera, à nouveau un atout non-négligeable pour une formation saint-gilloise qui affrontera un gros morceau. « Sur le papier, Anderlecht est plus fort que nous », reconnaissait, sans sourciller, le capitaine des Bruxellois. « Ils prendront le jeu à leur compte, ce qui ne signifie pas que nous subirons les échanges. Nous n’allons, pour une fois, pas affronter un bloc bas et pourrons jouer sur nos forces, notamment avec nos transitions rapides vers l’avant. En D1B, nos adversaires attendent de punir nos erreurs ; ce jeudi il s’agira de profiter des espaces laissés par les Mauves. »Ce derby offrira surtout un très beau tableau de comparaison aux leaders de la D1B à quelques mois d’une très probable accession à l’élite belge. « Si nous sommes en tête de la D1B, ce n’est pas parce que la compétition est faible mais bien car nous possédons les qualités pour franchir un nouveau palier. Ce duel face à Anderlecht est l’occasion de le prouver, de montrer que nous avons le niveau. »La motivation sera, quoi qu’il advienne, grande dans les rangs unionistes.