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Voilà ce qui est sorti dans leur édition digitale …. Ais-je bien résumé l’état d’esprit qui nous caractérise ?

Les supporters saint-gillois prêts pour un derby historique

Jean-François Delisse
Publié le mardi 25 septembre 2018 à 21h47 – Mis à jour le mardi 25 septembre 2018 à 21h48

L’Union n’aura rien à perdre au Parc Astrid et pourra une fois de plus compter sur son 12e homme.

Comme tous les sympathisants saint-gillois, Patrick Lardinois, responsable du site des supporters unionistes.be, est impatient de vivre le déplacement de ses favoris en Coupe au Sporting d’Anderlecht. « Même si personnellement, je ne considère pas cette rencontre comme un vrai derby. Car pour nous, Anderlecht, c’est un club qui a des supporters dans tout le pays. Ce n’est pas comme avec le RWDM par exemple. Mais cela reste un événement puisque le dernier Anderlecht-Union en championnat date de mars 1973, alors qu’en Coupe, cela date de 1979. » L’engouement est réel. « On sera plus de 1.500. La plupart se rendront au Parc Astrid via le métro, ce qui facilitera le travail des forces de l’ordre. Ce match est une opportunité pour le club de montrer son évolution, alors que nous, supporters, pourrons mettre en lumière nos valeurs. Pour nous le football reste avant tout une fête. A la limite, le résultat est presque secondaire. »

Face à des Anderlechtois qui peinent à confirmer leur début de saison en boulet de canon, l’exploit n’est pas impossible. « Les organismes des joueurs du Sporting sont très sollicités ces derniers temps. Et si leur succès face au Standard leur a sans doute redonné un peu de confiance, l’Union n’aura rien à perdre. Notre quatuor offensif est très fort techniquement. En plus, Niakaté, Tau, Selemani et Gérard, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, seront certainement hyper motivés, face à un ténor du football belge, devant les caméras de télévision de surcroît. De mémoire de supporter, et je le suis depuis près de 35 ans, je n’avais jamais vu une telle armada offensive au Parc Duden. »

Comme beaucoup d’autres supporters, Patrick Lardinois regrette pourtant certaines décisions de la nouvelle direction. « Le départ de Martens, le rôle désormais dévolu à Morren, souvent remplaçant ; sans oublier le gardien Saussez qui doit se contenter d’un statut de numéro deux. Mais les nouveaux patrons ont des moyens, ils investissent et c’est normal qu’ils prennent aussi les décisions sportives. Si les résultats suivent, et que les joueurs donnent tout et viennent communier avec nous après les matchs, ce qui est de plus en souvent le cas, disons que certains choix finissent par passer plus facilement ».