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L’heure de la reprise a sonné lundi 4 janvier pour tous les hommes de Felice Mazzù. Les Saint-Gillois auront donc bénéficié de deux semaines de congé pour se ressourcer et reprendre des forces pour cette deuxième partie de saison qui s’annonce, pour le moment, historique. Le matricule 10 n’a jamais semblé aussi près de la D1A depuis très longtemps. Avec les neuf points d’avance sur les Sérésiens, les joueurs de la Butte ne devront pas tout faire capoter lors des treize prochains matches de championnat.
Pour arriver au bout de cette folle aventure, il faudra peaufiner et améliorer certains aspects du jeu. Et, bien entendu, continuer à battre les records dans cette D1B Pro League.
Les acquis et les records
L’Union a bouclé son premier tour de très belle manière avec un titre honorifique de champion d’automne avec 32 points à son compteur (NdlR : le total le plus élevé depuis la réforme du championnat). Entre-temps, les Saint-Gillois ont obtenu trois points supplémentaires face à Westerlo lors de la dernière rencontre de 2020 pour fixer un beau total de 35/45. Des statistiques incroyables qui donneront certainement la confiance au groupe de Felice Mazzù qui, lui, insistera à poursuivre sur cette même lancée pour parachever le travail et soulever le trophée en fin de saison.
“Je suis très fier de mes coéquipiers et de l’équipe de manière générale. On a assumé nos ambitions – qui ne sont pas faciles et je tiens à le souligner – depuis le début du championnat. Je parle de cette difficulté car on s’entraîne et on joue nos matches avec cette pression sur les épaules : celle de remporter le championnat et de monter en D1A. On n’a pas le droit de se louper”, évoquait Teddy Teuma, capitaine du navire jaune et bleu.
Il est d’autant plus fier que cela se fait sur le long terme. “Nous abordons nos matches de la même manière depuis le début de la saison. Il n’y a jamais eu de relâchement. C’est grâce à cela que nous avons réalisé cette si belle série.”
Ce statut de champion d’automne a une saveur particulière car il est accompagné d’un autre record “made in” Bruxelles. L’Union tire également son épingle du jeu au niveau du goal average. Le matricule 10 a bouclé ses quatorze premières journées avec un total de +23 (actuellement +24 avec le match face à Westerlo) et a donc battu le total de Malines (+20), Beerschot (+19), OHL (+12) et Roulers (+9) lors des saisons précédentes.
Même si les Unionistes possèdent la meilleure attaque (36 buts marqués) et la meilleure défense du championnat (12 buts concédés), il serait bien trop facile de se reposer sur ses acquis et de ne pas franchir de cap.
Pour passer à l’échelon supérieur, les Bruxellois devront garder leurs statistiques impressionnantes, bien entendu, mais s’améliorer dans le jeu lors des semaines à venir.
Améliorer son jeu
Le tacticien et le capitaine unionistes sont unanimes sur la question concernant les résolutions et améliorations pour 2021 : le jeu en possession accompagné de buts après des attaques posées. Avec le système utilisé (3-5-2) avec des bases solides derrière, les Unionistes ont souvent marqué via des contre-attaques meurtrières cette année et moins par une construction de l’arrière. Cela a néanmoins permis à chaque joueur de “tirer le meilleur d’eux-mêmes”, comme l’admettait Teuma. “L’Union doit continuer à élever son niveau de jeu, il ne doit pas y avoir de limite. On peut encore progresser, il y a de la marge. Quand on gagne, c’est bien mais ce n’est pas non plus parfait.”
Le club de la capitale sera encore plus attendu au second tour qu’il ne l’a été au premier. “Il n’y aura aucun match facile, on le sait. Il faudra maintenir cette mentalité pour battre les concurrents en 2021. Si je dois choisir quelque chose qui me gêne un peu ? Je trouve qu’on manque de possession. On sait qu’on va vite vers l’avant dans les transitions avec Vanzeir, Lapoussin,… On sait très bien que notre force se trouve dans les attaques rapides mais j’aimerais que l’on soit meilleur dans la possession”, ponctuait le capitaine jaune et bleu.
Les Saint-Gillois possèdent pourtant 52,5 % de possession en moyenne depuis ce début de saison. “On est une des équipes qui réalise le moins de passes cette saison. Pour une personne qui aime le ballon et pratiquer un beau football, c’est toujours plus sympa. Après, si on peut gagner les matches comme on le fait depuis le début de saison, je ne dirai pas non (rires)”.
La chronique de Jean-Marc Gheraille de la DH
C’est la der de l’année. Un millésime 2020 qui ne nous laissera pas des souvenirs impérissables. À l’heure des bilans (c’est une tradition de la fin d’une année), un club historique frappe aux portes de la division 1 : l’Union Saint-Gilloise. Le matricule 10 est plus que bien parti pour enfin renouer avec l’élite quittée par la petite porte en 1973 (en compagnie du Crossing Schaerbeek).
Nous espérons ne pas porter la poisse à Felice Mazzù et à son équipe mais cela sent bon. Même si l’Union n’a plus qu’un lointain lien de parenté avec l’équipe aux soixante victoires d’affilée, que les jeunes du cru ne pullulent pas en équipe première et qu’il a fallu (signe des temps…) un mécène anglais pour renaître de ses cendres, le come-back du matricule 10 (cela ferait quatre des dix premiers clubs créés en Belgique qui se retrouveraient parmi l’élite avec l’Antwerp, le Club Bruges et La Gantoise) ne laisse pas indifférent.
Encore moins le petit Bruxellois amateur de foot que j’étais dans les années 70-80. Mon grand-père tenait un des guichets en béton, vestiges d’un autre temps mais toujours en activité (quand le public est admis…) au stade Marien. Après avoir déjeuné chez lui avenue du Roi, nous montions à pied jusqu’au parc de Forest pour rejoindre le stade. Il m’achetait le journal La Butte et un hot dog (oui seulement une demi-heure après le repas…) pour me faire patienter pendant qu’il vendait les billets d’entrée. J’ai eu l’occasion d’assister à de larges victoires de l’Union avec, entre autres, Jan Ver-heyen (le père de Gert) qui avait conservé son statut d’international alors qu’il évoluait en D3, mais aussi la descente aux enfers jusqu’en Promotion (aujourd’hui la D2 amateurs) avec des rencontres du troisième type face à Mormont, Ourodenberg, Rotselaar ou Ciney. J’ai entonné l’hymne officiel “C’est l’Union qui sourit…”. Aujourd’hui, là où il est, mon grand-père doit lui aussi sourire. Sourire de cet improbable retour au devant de la scène même si l’accent de Brighton ne se marie pas bien avec celui de Bossemans et Coppenolle.
Même si la division 1 se profile, rien n’est acquis. Le stade à la façade classée se situe au beau milieu de la ville et est donc peu opérationnel pour accueillir de grands matchs. Mais chaque chose en son temps. D’abord assurer la montée avec un coach, certes carolo mais qui a déjà zwanzé au White Star et à Uccle Léo dans la capitale.
L’Union était un chef-d’œuvre en péril à deux doigts de tomber aux oubliettes mais, comme le dit l’expression, les légendes ne meurent jamais.
Je me permets de vous souhaiter d’ores et déjà une année 2021 sportivement réussie et plus lumineuse.
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