Les Saint-Gillois se recentrent sur la D1B…
Kandouss et l’Union doivent tourner le bouton.NewsDès ce dimanche, l’Union Saint-Gilloise va devoir se remobiliser après sa lourde défaite en coupe de Belgique face à Anderlecht. Car si ce revers a fait mal, il n’en reste pas moins que la priorité des Unionistes a toujours été le championnat. C’est d’ailleurs ce qu’ils n’ont cessé de clamer ces derniers jours. À voir s’ils parviendront à facilement se remettre dans le bain de la D1B.
Pour l’Union, c’est en quelque sorte le retour au calme après la tempête… et avant une autre tempête que pourrait (devrait ?) déclencher le titre d’ici quelques semaines. Après le tourbillon médiatique déclenché par le derby bruxellois en huitième de finale de la coupe de Belgique, et la gifle reçue des œuvres de leurs voisins anderlechtois (0-5), les Saint-Gillois retrouvent la Division 1B pour une affiche nettement moins alléchante. Ce dimanche, ils reçoivent en effet les U23 du Club de Bruges. Mais au final, paradoxalement, ce match revêt probablement plus d’importance que cette rencontre de gala face au RSCA. Certes l’« honneur » de Bruxelles est important aux yeux des supporters. Mais ce qui compte encore plus, c’est cette fameuse remontée en Division 1A. Une remontée que l’Union attend depuis près d’un demi-siècle (48 ans plus exactement) et qui passe, justement, par des victoires dans ce genre de rencontres nettement moins prestigieuses. « Il faut se reconcentrer sur l’objectif du club qui est le championnat », confirme ainsi Anthony Moris, le portier luxembourgeois de cette phalange saint-gilloise. « Car la coupe, on ne rêvait pas de la gagner, au contraire du championnat. »Et ce titre, il tend les bras aux Bruxellois qui comptent douze points d’avance sur leur plus proche poursuivant, Seraing (sans toutefois oublier que Westerlo, troisième, a quatorze points de retard mais un match joué en moins). Tout cela alors qu’il reste dix matches à jouer. « Nous avons dix finales à disputer, en commençant par Bruges », rajoute Moris.Reste à voir si la défaite contre Anderlecht aura laissé des traces. À l’issue de la rencontre de jeudi, Felice Mazzù, le T1 saint-gillois, déclarait d’ailleurs : « Ce sont des moments difficiles à vivre, c’est une certitude. Mais c’est dans ces instants-là que le groupe doit rester ensemble et positif. Il doit pouvoir continuer à avancer et à croire en lui. »Un sens dans lequel Anthony Moris abonde également. « Il faut tourner le bouton. Le groupe doit réagir en s’imposant et montrer qu’il ne subit pas de contrecoup. De toute manière, on ne craint personne dans cette D1B. »Toutefois, l’Union doit se méfier de cette jeune équipe brugeoise qui lui avait donné tellement de fil à retordre lors de leur premier affrontement en tout début de saison. En effet, les Saint-Gillois, à la surprise générale, avaient partagé l’enjeu 1-1. Mais ils avaient remis les pendules à l’heure lors de la deuxième confrontation en l’emportant très largement 6-0. Ce qui est en tout cas certain, c’est qu’une réaction est attendue de la part des troupes de Felice Mazzù qui pourraient se rapprocher encore un peu plus de leur objectif principal de la saison.
BÂCHES ET CANONS À CHALEUR SONT ENCORE UTILISÉS
L’Union va disputer son troisième match en neuf jours sur son terrain du stade Marien (après le Lierse vendredi dernier et Anderlecht ce jeudi). Un terrain qui tient jusqu’à présent le choc et que le club fait tout pour préserver au mieux des conditions atmosphériques particulièrement rudes de ces derniers jours. Jeudi soir, juste après le derby, les bénévoles étaient à pied d’œuvre pour rebâcher totalement la pelouse et réinstaller des canons à vapeur, comme ce fut le cas les jours avant le match contre Anderlecht. La surface de jeu devrait somme toute logique être à nouveau dans un relativement bon état ce dimanche, une prouesse en comparaison avec certaines autres aires de jeu du Royaume en cette période.