Disputer les playoffs n’étant plus qu’un rêve lointain, l’AFC Tubize doit préparer les playdowns ainsi que la prochaine saison. Josselin Croisé, le directeur général brabançon wallon, et Chankoo Shim, le propriétaire sud-coréen présent au stade Leburton toute la semaine dernière, ont cependant déjà tiré certaines conclusions.
Présent au stade Leburton pour le match de la dernière chance, Chankoo Shim, le propriétaire sud-coréen de l’AFC Tubize, était bien évidemment déçu de l’issue de la rencontre mais aussi, et surtout, de la prestation de la phalange brabançonne wallonne. Une énorme déception tout à fait compréhensible puisque l’objectif principal du club, qui était de monter en D.1 dans les trois ans, n’a pas été atteint. Une raison suffisante pour que le ciel tubizien s’assombrisse ou assister à des changements radicaux au sein du staff et de l’équipe ?
« Il est encore trop tôt pour le dire mais je ne vous cache pas que Chankoo Shim et moi-même avons profité de la semaine ensemble pour tirer des conclusions sur cet échec », confie Josselin Croisé, le directeur général des Sang et Or. « Maintenant, nous ne prendrons aucune décision hâtive puisque seulement 3/4 de la saison est passé. Il reste encore six journées avec les playdowns et le maintien à valider. Nous avons des idées mais il serait prématuré d’évoquer cela alors que la saison n’est pas encore terminée. »
Pendant un mois, Régis Brouard et ses ouailles tenteront de trouver les ressources mentales nécessaires pour valider leur ticket en Division 1B la saison prochaine.
« Cette saison fut très compliquée et s’est jouée à peu de chose. En fait, la rencontre face au Cercle de Bruges reflétait bien notre campagne en dents de scie. Et c’est bien sûr insuffisant », souligne Josselin Croisé. « Les joueurs ont reçu une semaine de repos nécessaire pour panser les plaies et les blessures mentales liées à la non-qualification aux playoffs 2. Après, ils auront 20 jours pour préparer les playdowns avec, je l’espère, le maintien à la clé tout en étant vigilant. »
Pour ce qui est de l’avenir du coach ou du noyau tubizien version 2017-2018, il faudra certainement attendre la fin de la saison. La direction brabançonne wallonne ne voulant pas interférer en plein milieu de la saison.
« Comme lors des deux dernières saisons, nous attendrons la fin de la campagne pour mettre en place notre plan de bataille. N’allons pas trop vite », conclut-il.
Une phrase énigmatique qui ne laisse cependant rien présager de bon.