Ce dimanche, Tubize est une nouvelle fois retombé dans ses travers en encaissant très rapidement. Un mal dont le club souffre et qui lui a coûté très cher jusqu’à présent.
Contre Lommel à la 17 e , face au Lierse dès la 9 e , Limbombe à la 11 e contre l’Antwerp, Kostovski à la 14 e face à OHL ou encore Schils peu avant la 10 e à Lommel et Lépicier cinq minutes après le coup d’envoi à Roulers. Ce sont les buts concédés dans les vingt premières minutes par la défense tubizienne. De ceux-ci, seul le but inaugural à Lommel a pu être rattrapé par les Sang et Or qui ont finalement acquis une plantureuse victoire. Les autres par contre ont coûté cher aux hommes de Régis Brouard. Quatorze points plus précisément. Car même si il est impossible de prévoir comment les rencontres auraient tourné sans cette défloration rapide du score, ils handicapent considérablement l’équipe.
« Pourtant, nous en avons parlé pendant la préparation », regrette Régis Brouard. «Nous avons donné des images aux joueurs mais aujourd’hui, il n’y a pas de retour sur le terrain. Avant le match, l’objectif était de ne pas prendre de buts dans le premier quart d’heure mais finalement, c’est rebelote. Cela démontre un manque de concentration et d’engagement. »
Pour le technicien français, c’est dans la préparation du match que ses joueurs pêchent et n’arrivent pas à se mettre dans les meilleures conditions.
« Les jeunes ne savent pas trop où se situer dans le vestiaire à ce niveau et suivent l’exemple de modèles », explique-t-il. « Pourtant, nous en discutons et nous l’avons encore fait ce matin (ndlr: lundi matin) dans le vestiaire entre nous. Il faudra régler ce soucis rapidement car dans le cas contraire, on s’inflige un handicap important, surtout contre une équipe solide comme Roulers. »
Pourtant, le coach confie avoir trouvé cette équipe de Roulers fatiguée. Mais la solidité de son bloc a finalement fait la différence.
« Même si nous avons changé d’organisation pour apporter plus de vitesse. Mais nous avons eu trop de déchets dans la dernière passe », analyse Brouard.
Les décisions arbitrales contestables ont également joué un rôle important mais le coach met surtout l’accent sur « une rébellion qui n’était pas assez visible » avant d’insister sur le manque de constance de son équipe.
« Même au cours d’un match, nous manquons de régularité. Nous avons des périodes intéressantes mais d’autres plus compliquées. C’est pour cela que nous avons du mal à gagner deux matches de suite (ndlr: ce que les Sang et Or n’ont fait qu’une fois cette saison). C’est un problème d’expérience et de maturité », concluait le T1.
Des manques qu’il faudra corriger ce vendredi pour la réception du Lierse qui s’annonce très chaude.