Un peu plus de quatre mois après son dernier match plein, Ismaël Kandouss a retrouvé du rythme, et du plaisir, mardi soir face à Mouscron. Le défenseur français est définitivement de retour et aspire à reconcquérir sa place dans le onze de base.
Titulaire indiscutable depuis son arrivée à l’Union Saint-Gilloise, en janvier 2019, Ismaël Kandouss traverse les mois les plus compliqués de sa carrière d’Unioniste. Aligné en début de saison par Felice Mazzù aux côtés de Christian Burgess dans l’axe défensif, le Français n’aura pas été épargné par les blessures. À deux reprises, il s’est retrouvé sur la touche, voyant son temps de jeu fondre, logiquement, comme neige au soleil.
Pas étonnant, donc, de le voir avec un large sourire ce mardi face à Mouscron, lui qui a pu tenir les nonante minutes pour la première fois depuis… fin septembre, soit plus de quatre mois de galères. « Cela m’a fait un bien fou de pouvoir tenir l’entièreté du match », confirmait le défenseur central. « Je suis à nouveau lancé pour aider le club à accrocher la montée ! »
Et comme à son habitude, le défenseur central n’a pas hésité à mettre le pied, à tackler et à aller au duel, notamment face à Harbaoui. « On savait qu’il serait un sérieux client, mais cela s’est plutôt bien passé. Il était nécessaire de le tenir à l’œil et d’être en couverture au cas où il remportait ses duels. Malgré mes récentes blessures, je n’ai pas eu peur de me lancer dans la bataille même s’il persiste toujours une certaine forme d’appréhension avant d’entamer la rencontre. On sait qu’une possible rechute est toujours possible (NDLR : il en avait fait l’amère expérience le 22 novembre dernier, quittant les siens après seulement 22 minutes). J’ai toujours suivi les soins médicaux afin d’éviter pareille mésaventure et, finalement, quand tu es sur le terrain, tu n’y penses plus. »
Jamais, d’ailleurs, « Isma » n’a semblé douté de ses capacités à tenir son rang mardi, démontrant que Felice Mazzù pouvait définitivement compter sur lui pour le sprint final. « Même pendant ma période de convalescence, il m’a toujours fait confiance et m’a soutenu », disait-il. « Le coach a tout fait pour que je revienne vite et bien dans le groupe. Je lui suis redevable et c’est désormais à moi de prouver que je peux retrouver ma place dans le onze. »
Une mission qui s’annonce ardue, mais pas impossible, la donne ayant changé depuis son dernier match plein en championnat, au RWDM (NDLR : le 26 septembre). Les Unionistes évoluent depuis lors avec trois défenseurs axiaux, Jonas Bager et Siebe Van Der Heyden ayant parfaitement pris le relais du Français aux côtés de Burgess. « Il faut accepter les décisions », coupait Kandouss. « J’étais bon en début de saison, c’est vrai, mais le groupe est de qualité et tous les éléments peuvent être titulaires. Être assis sur le banc, cela fait partie d’une carrière d’un joueur. Pour retrouver ma place, c’est à moi de travailler, de prouver que je la mérite. Je ne lâcherai rien. »
Si le derby face au Sporting d’Anderlecht en huitièmes de finale de la Coupe jeudi prochain trotte déjà dans l’esprit des fans, les joueurs saint-gillois, eux, sont concentrés sur le match de ce vendredi (20h) face au Lierse. « Nous devons continuer sur notre lancée pour accrocher le titre le plus vite possible. Nous avons forgé un petit exploit contre Mouscron, mais il faut se reconcentrer sur le championnat. Samedi, nous penserons alors à la Coupe. Mais pas avant. »