VINCENT MILLER
Devauxnext
Présent à la Butte depuis 2016, Mathias Fixelles est le joueur le plus ancien du noyau actuel. Mais il est encore loin de Danny Ost qui a passé près d’un quart de siècle à l’Union, un club qu’il a quitté en 1994. « L’USG, c’est le club de mon cœur où j’ai passé 26 ans de ma vie », explique ce Bruxellois pure souche. « Mes parents m’y ont affilié à l’âge de 10 ans. Et j’ai également été capitaine de l’équipe première pendant près d’une décennie. J’ai connu énormément de choses avec ce club. J’y ai passé des moments magnifiques avec notamment des montées sous André Colasse (NDLR : de la Promotion à la Division 2 entre 1982 et 1984) mais également des moments plus compliqués avec des périodes de difficultés financières. »C’est dire, donc, s’il accueille avec joie la remontée de son club de cœur vers les sommets du football belge. « C’est assez incroyable ce qui arrive à l’Union », confirme-t-il. « Mais c’est totalement mérité lorsqu’on regarde le classement et la grosse avance sur ses poursuivants. En fait, dès que les Anglais sont arrivés, je me suis fait la réflexion qu’une montée de l’Union en D1 redevenait possible. Elle aurait déjà pu y parvenir il y a deux ans lorsqu’elle avait en ses rangs des joueurs de la trempe de Niakaté, Tau et Selemani. Elle aura finalement dû attendre encore un peu. Mais là, ça y est. Et c’est tout simplement exceptionnel ! »« Felice, la bonne personne à la bonne place »Coach pendant près de deux décennies après avoir arrêté sa carrière de joueur (il est notamment passé par l’Olympic Charleroi, Eupen et Tubize et a fait une dernière pige au RWDM au tout début de la recréation du club molenbeekois il y a six ans), Danny Ost a naturellement eu un œil attentif sur le travail réalisé par Felice Mazzù. Un œil d’autant plus attentif qu’il commente de temps en temps les matches de l’Union à la télévision en tant que consultant, à l’instar de ce samedi. « Pour moi, Felice est la bonne personne à la bonne place. Il n’y a pas de contestation possible », souffle-t-il encore. « C’est quelqu’un qui a besoin de construire quelque chose et, pour ce faire, le défi à l’Union était taillé pour lui. De plus, je pense que la mentalité du club lui plaît. Surtout quand on connaît son côté chaleureux. »Une belle caractéristique que partage également Danny Ost, d’autant plus malheureux dès lors de voir les tribunes du stade Marien désespérément vides. « C’est effectivement triste, surtout pour fêter ce retour tellement attendu en D1. Mais on ne peut hélas rien y faire. On doit seulement attendre… »