Arrivé vendredi dernier dans la peau d’un T2, Christian Bracconi sera dimanche sur le banc dans le costume du T1. “Je dois être le premier T2 à être nommé T1 au bout d’un match”, plaisante le Corse. “Je dois reconnaître que je ne m’attendais pas à ça. En acceptant de rejoindre Tubize, je le faisais en connaissance de cause, en acceptant de devenir l’adjoint de Sadio Demba. Et puis les choses se sont précipitées avec la décision prise par la direction en début de semaine. Mais ça ne change pas grand-chose pour moi. J’étais venu pour travailler, c’est ce que je fais.”
Le tacticien français s’est rapidement
penché sur l’analyse de son groupe. “Malgré sa dernière place, l’équipe est toujours vivante. Elle n’est pas abattue, elle ne renonce pas. Au contraire, elle a des ressources, de la motivation et de l’envie. Il y a beaucoup d’éléments positifs qui représentent des bases de travail intéressantes.”
Mais il y a aussi des manquements. “Mon premier objectif est de combler les manques, notamment sur nos reconversions défensives. J’ai besoin d’un bloc défensif plus compact, avec des joueurs qui pensent d’abord à bien défendre avant de se jeter aveuglément vers l’avant. Psychologiquement et physiquement, c’est usant de devoir défendre en faisant des courses de 60 mètres.”
Le nouveau coach n’est toutefois pas là pour tout révolutionner. “Je veux avant tout faire jouer les joueurs les plus performants à leur poste. Ça ne sert à rien de jeter ce qui a été fait jusqu’ici ou tout chambouler pour imprimer ma patte.”
En duo avec Philippe Thys, Christian Bracconi veut décrocher une victoire pour
sa première. “Si on perd, ça ne changera pas grand-chose. Par contre, si on gagne, et c’est ce qu’on va faire, cela peut être un déclencheur.”
Sébastien Sterpigny
le noyau : Rausin, Defourny, Laurent, Nirisarike, Touré, Ba, Babic, Köse, Lee, Zenke, Traoré, Dudouit, Stevance, Ryckaert, Videmont, Weymans, Armenakas, Garlito, Hwang.