Les Unionistes pourraient être champions
samedi prochain face au RWDM
dans le derby de la zwanze.
Ce week-end n’aurait
pas pu être plus
beau pour les SaintGillois !
La bande à Felice Mazzù a,
tout d’abord, remporté son
dixième match de rang ce
vendredi soir au Lierse (1-3),
permettant à l’Union de battre un nouveau record en D1B
cette année. Le matricule 10
possède, désormais, la plus
grande série de victoires de
la division depuis sa réforme.
Un record symbolique qui
témoigne de la saison incroyable qu’est en train de
réaliser le groupe bruxellois.
“On était au courant de cela
avant la partie, c’était une
source de motivation supplémentaire”, expliquait le capitaine Teddy Teuma après la
partie. “Je me répète mais la
grosse différence depuis le début de saison est que nous
abordons tous nos matchs pour
les gagner. Si nous remportons
le titre, il ne faut pas croire qu’il
y aura un relâchement. On veut
battre tous les records possibles : en nombre de points, de
victoires, de buts, de clean
sheets. Tout ce qu’on peut prendre (rires).”
. Le partage de Seraing
change la donne
Ce week-end de repos
(NdlR : Mazzù a donné trois
jours off aux joueurs) a surtout pris une saveur particulière dimanche soir après le
partage de Seraing face à
Westerlo (1-1). Les Sérésiens
pouvaient “repousser” le sacre de l’Union face au RWDM
en cas de victoire face aux
Campinois. Mais le faux pas
des Métallos laisse les Unionistes maîtres de leur sort samedi prochain dans le derby.
Les joueurs de la Butte ne
sont donc plus qu’à un petit
match du sacre, à nonante minutes d’un retour
en D1 après 48 années de galères ! “Que demander de
mieux ?, poursuivait le Maltais. Toutes les conditions sont
réunies pour que la motivation
soit au top. Ce sera à nous de
ne pas passer à côté de ce
match et de le remporter. Il y a
tellement d’enjeux qu’on ne
peut pas se louper (sourire). Il
faudra saisir notre chance à
100 %.”
Ce moment, attendu par
tout le peuple jaune et bleu
depuis tant d’années, sera un
peu “gâché” car les fans ne
pourront pas se rendre aux
abords du stade en cas de sacre. Tout d’abord, à cause de
la situation sanitaire qui ne
le permet pas. Ensuite – et
surtout – car cette rencontre
est classée “à risques” vu la rivalité entre les deux clans de
supporters.
Les Union Bhoys ont expliqué dans un communiqué
qu’ils ne feraient rien samedi
à la suite d’un accord passé
avec les autorités locales.
Pour les fans unionistes, il
suffira de prendre, un peu
plus, son mal en patience. Il y
aura suffisamment de temps
pour faire la fête dans les stades de D1 l’année prochaine…
S