Mazzù et les Saint-Gillois veulent terminer l’année en beauté.
Une nouvelle victoire de l’Union ce samedi -face au Cercle de Bruges- permettrait à Felice Mazzù de voir son souhait se réaliser : que ses joueurs terminent l’année 2021 à la première place du championnat.
L’USG en tête au Nouvel An : c’est le vœu que le coach saint-gillois avait formulé avant la rencontre de ce mercredi face à Zulte. C’est celui qu’il a répété ce vendredi en prélude de la venue du Cercle au stade Marien ce samedi. « Nous essayons de nous fixer des objectifs à court terme. C’est déjà ce que j’avais fait le mois dernier en visant le titre de champion d’automne. Finir l’année civile à la première place ne serait pas une fin en soi. Mais les joueurs le mériteraient au vu de tout ce qu’ils ont produit depuis le début de la saison. »
Pour combler leur coach, il faudra que les Unionistes accrochent au minimum une victoire lors des deux derniers matches avant la trêve (ils comptent quatre unités d’avance sur leur dauphin, le FC Bruges). C’est-à-dire qu’ils devront prendre les trois points soit contre le Cercle ce week-end, soit face à Gand dimanche prochain (ou espérer un faux pas de Bruges). Ce qui parait totalement dans leurs cordes. D’autant qu’ils disputeront ces deux rencontres dans leur antre du stade Marien. « Au plus vite, au mieux », se chuchoteront les fans dans les catacombes du Parc Duden ce samedi avant de monter sur la pelouse.
Mais ils le savent, ils doivent se méfier de leur opposant. Car les Brugeois carburent au Super depuis qu’un nouvel entraîneur a débarqué, l’Autrichien Dominik Thalhammer ayant pris la place il y a trois semaines d’Yves Vanderhaege. Les Vert et Noir restent sur un douze sur douze en championnat. Un bilan appréciable qui leur a permis de s’extirper des tréfonds du classement. « C’est une équipe qui est dans une spirale positive, en pleine confiance », constate Felice Mazzù. « Je me rappelle également qu’au match aller, nous avions fait l’une des moins bonnes mi-temps de notre saison. Mais les joueurs avaient su réagir après la pause. »
Le 2 octobre dernier, l’USG avait en effet été malmenée durant les 45 premières minutes sur la pelouse d’un stade Jan Breydel balayé par le vent et la pluie. Mais les Bruxellois étaient ensuite parvenus à émerger dans le second acte grâce à un doublé de Vanzeir et à une rose de Lapoussin. Ce jour-là restera par contre de funeste mémoire pour Senne Lynen qui se blessa gravement au genou. Le milieu de terrain est, à l’heure actuelle, encore et toujours le seul blessé de longue durée de l’Union. Ce qui signifie que tous les autres enchaînent les rencontres. « Pour nous, ce troisième match en six jours sera un gros challenge », poursuit le coach. « Le paramètre récupération va être très important. Mais ce sont des joueurs professionnels et ils doivent pouvoir enchaîner. On ne pourra pas prendre la fatigue comme excuse. »
Celle-ci pourrait toutefois expliquer les prestations quelque peu moins flamboyantes de l’Union ces dernières semaines. Le paradigme semble en effet avoir quelque peu changé dernièrement. L’USG est moins spectaculaire qu’en début de saison. Mais elle paraît encore plus redoutable, plus chirurgicale. Malines et Zulte, qui ont eu quelques belles opportunités face aux Saint-Gillois, l’ont appris à leurs dépens. « Notre mentalité n’a pas changé », réagit l’infatigable milieu de terrain danois, Casper Nielsen. « On veut gagner tous les matches. Mais on sait qu’on n’a pas besoin de très bien jouer à chaque rencontre. On sait qu’on ne peut pas être performant durant une saison toute entière, à chaque match. C’est impossible. On devient bon dans la gestion des rencontres. Et c’est très important, plus spécialement encore lorsqu’on joue à l’extérieur ! »
Mais ce samedi après-midi, dans son antre du parc Duden qui sera à nouveau bien copieusement garni, l’Union voudra très certainement ajouter la manière au résultat.