Le sympathique stade Marien ne correspond plus aux nouvelles ambitions du club.
Ce n’est pas un secret, l’Union veut déménager de son historique stade Marien et prendre ses quartiers dans une nouvelle enceinte. Un stade qui serait « le plus vert d’Europe, le plus écologique d’Europe », avait déclaré, voici quelques mois dans nos colonnes, Philippe Bormans. Ce jeudi, le directeur sportif du club saint-gillois a donné des détails supplémentaires, et précisé ce que le club aimerait voir surgir de terre. « En fait, on veut y aller par étapes. La première serait la construction d’une enceinte de 14.000 places. Dans un deuxième temps, on ferait passer cette enceinte à 17.000 personnes. Et dans une troisième phase, le stade pourrait accueillir jusqu’à 22.000 personnes. On veut vraiment y aller progressivement, afin de ne pas avoir un stade trop grand directement. Cela dépendra donc en quelque sorte de la demande qu’on aura. Car on veut toujours garder un stade bien rempli. Mais on sait que, si on continue à grandir, cela peut aller très vite. »Il reste toutefois, encore et toujours, deux inconnues de taille à éclaircir : où exactement ce nouveau stade sera-t-il situé, et quand sa construction débutera-t-elle ? « En ce qui concerne la situation de cette nouvelle enceinte, il y a plusieurs plans à l’étude. Le complexe du Bempt à Forest est une possibilité mais elle n’est pas la seule. Et en ce qui concerne la temporalité, on en est toujours au niveau des discussions. Mais avant la fin de l’année 2021 encore, on pourrait avoir un accord avec la Région bruxelloise. On pourrait alors véritablement discuter, ensemble avec les communes de Forest et de Saint-Gilles, des différentes possibilités. Ce sera une étape importante pour le futur. » Car Philippe Bormans l’avait déjà affirmé : il aimerait être fixé d’ici à la fin de la saison.En tout état de cause, les exemples des stades Roi Baudouin et d’Anderlecht, dont les discussions pour leur agrandissement ou leur délocalisation semblent sans fin, ne refroidissent nullement les ardeurs de l’Union. « La différence, c’est que nous ne voulons pas construire un stade de 40.000 places, comme Anderlecht l’avait envisagé à un certain moment. Le nôtre serait plus petit. Et également, souvent ces dossiers sont bloqués en Belgique pour des raisons financières. Or, nous allons le faire par nous-mêmes », explique encore Philippe Bormans qui avait déjà précisé, précédemment, que les investisseurs anglais disposaient d’une enveloppe comprise entre 50 et 70 millions d’euros.Cette problématique du stade apparaît en tout cas au grand jour depuis plusieurs semaines. Suite à ses bons résultats, l’USG a vu ses deux derniers matches à domicile être sold-out. Et de nombreuses demandes n’ont pas pu être honorées. Une situation d’autant plus frustrante pour les dirigeants saint-gillois que la tribune des supporters visiteurs peut accueillir 1.800 personnes mais que, dans les faits, elle n’en accueille que quelques centaines. Car pour des raisons de sécurité, les autorités limitent le nombre de fans adverses. Lors de la venue de Charleroi il y a trois semaines, ils n’étaient que 500 par exemple. « Il est dès lors d’autant plus important que ce nouveau stade puisse se construire. L’Union serait alors sauvée pour les 100 prochaines années ! »