S.HE.
Arrêtée dans son élan fou par Westerlo vendredi soir, l’Union Saint-Gilloise commence, doucement mais sûrement, à se concentrer sur sa nouvelle saison en Division 1A. Sans négliger les quatre derniers matches, forcément. « Je suis content de m’apprêter à connaître la D1A », souriait Ismaël Kandouss, présent depuis deux ans et demi à Saint-Gilles. « Cela m’inspire de pouvoir découvrir le plus haut niveau belge et, surtout, d’y disputer des matches intenses chaque week-end. »Le défenseur axial des Bruxellois, à l’instar de ses partenaires, s’était en effet donné comme objectif de franchir un palier avec l’Union. « Avant de débarquer ici, je ne suivais pas du tout la D1A. Mais depuis deux ans, cela a changé ! J’ai eu la chance de disputer des matches de Playoffs 2 il y a deux ans et de me mesurer à de sérieux adversaires en Coupe de Belgique. Je pense donc que nous serons prêts. »Le Français aspire, aussi, à être débarrassé de tous ses pépins physiques. Freiné dans son élan en septembre dernier, après une rupture au ligament de la cheville, il revient en effet dans le coup. Titulaire depuis trois matches, son envie sur le terrain est claire. « C’est frustrant car je n’ai pas souvent connu une telle période », regrettait-il. « Cela fait partie d’une carrière, même si c’est dur à accepter. J’ai eu la chance de revenir dans le coup et de recevoir du temps de jeu lors des dernières sorties. J’ai profité de la suspension de Burgess et de la blessure de Bager, c’est vrai, mais je pense répondre à l’attente du coach. »S’il était anxieux voici un mois, ses prestations sont de plus en plus complètes, confirmant son retour au premier plan. « Il est normal d’avoir une certaine forme d’appréhension. Je mets un tape à ma cheville avant les matches car cela me rassure. Ce qui m’importe, c’est de revenir à 100 % de mes capacités, de retrouver toutes mes sensations et du rythme. »Reste que tout n’est pas encore parfait, notamment sur le plan défensif où l’Union concède trop de buts. Sur les quatre derniers matches, ce sont en effet six ballons qu’Anthony Moris a dû aller rechercher au fond de ses filets. « C’est l’ombre au tableau de mon retour », disait Kandouss. « J’aimerais garder le zéro, c’est certain, mais nos adversaires veulent logiquement nous faire tomber. »Dans quatorze jours, les Bruxellois tenteront donc de réaliser une nouvelle clean-sheet face à Seraing, le dernier adversaire qui n’a pas trouvé la solution pour faire plier l’Union. »