Le matricule 10 reste l’une des formations
les plus titrées du Royaume.
Quarante-huit années passées
hors de l’élite. C’est beaucoup pour un club au passé
si fructueux. L’Union SaintGilloise a connu de très belles années
depuis sa création le 1er novembre
1897, soit le même jour qu’une certaine Juventus Turin. L’équipe bruxelloise, créée par une bande de potes
adolescents, a connu beaucoup de
hauts lors de ses cinquante premières
années d’existence avant de rentrer
dans le rang, à la suite de sa relégation en deuxième division.
Après presque un demi-siècle de galères, le club de tradition retrouvera
donc, la saison prochaine, la place qui
lui est due.
Focus sur les heures de gloire du
club et ses principaux héros.
. Les grandes heures
de l’Union en D1
L’Union, c’est onze titres en D1 et
deux Coupes de Belgique. Soit le troisième plus beau palmarès du pays
derrière Anderlecht (34) et le Club
Bruges (16).
La Royale Union Saint-Gilloise connaît ses plus belles heures de gloire
avant la Seconde Guerre mondiale.
Mais le premier fait d’armes des Unionistes remonte à la saison 1900-1901,
durant laquelle ils parviennent à terminer premiers de leur série. Ce qui a
pour conséquence de les faire intégrer la Division d’Honneur, l’ancêtre
de la D1A.
Quarante-huit années passées
hors de l’élite. C’est beaucoup pour un club au passé
si fructueux. L’Union SaintGilloise a connu de très belles années
depuis sa création le 1er novembre
1897, soit le même jour qu’une certaine Juventus Turin. L’équipe bruxelloise, créée par une bande de potes
adolescents, a connu beaucoup de
hauts lors de ses cinquante premières
années d’existence avant de rentrer
dans le rang, à la suite de sa relégation en deuxième division.
Après presque un demi-siècle de galères, le club de tradition retrouvera
donc, la saison prochaine, la place qui
lui est due.
Focus sur les heures de gloire du
club et ses principaux héros.
. Les grandes heures
de l’Union en D1
L’Union, c’est onze titres en D1 et
deux Coupes de Belgique. Soit le troisième plus beau palmarès du pays
derrière Anderlecht (34) et le Club
Bruges (16).
La Royale Union Saint-Gilloise connaît ses plus belles heures de gloire
avant la Seconde Guerre mondiale.
Mais le premier fait d’armes des Unionistes remonte à la saison 1900-1901,
durant laquelle ils parviennent à terminer premiers de leur série. Ce qui a
pour conséquence de les faire intégrer la Division d’Honneur, l’ancêtre
de la D1A.
Un championnat dans lequel les
Saint-Gillois parviennent à performer
pendant plusieurs décennies… Le matricule 10 remporte le premier titre de
son histoire lors de l’exercice 1903-
termine après trois titres de champion consécutifs en 1933, 1934, 1935 et
une défaite lors du 61e
match face… au
Daring, en 1935.
L’exploit est tellement considérable
que le journal Les Sports, l’ancêtre de
la DH/Les Sports +, crée le trophée “Jules Pappaert” qui récompense
l’équipe ayant la plus longue série de
matchs sans défaite sur la saison.
L’Union l’a remporté à deux reprises
(1956 et 1976) depuis son instauration.
. Les joueurs emblématiques
Un club historique a forcément accueilli des joueurs symboliques…
Le premier, connu de tous dans les
gradins du Marien, se nomme Louis
Van Hege . Ce redoutable attaquant a
porté la tunique jaune et bleu entre 1907 et 1910. Il part ensuite à
l’étranger, notamment à l’AC Milan,
où il fait les beaux jours des Rossoneri
durant cinq saisons avec un bilan honorable de 97 buts en 88 rencontres.
Appelé sur le front, il quitte la Botte
en 1915 et revient à l’Union en 1919
après la guerre. Il met fin à sa carrière
cinq années plus tard. En son honneur, la ligue de football italienne décide d’instaurer le “Trophée Van Hege”
que le joueur offre, en 1932, au vainqueur des matchs entre la Belgique et
l’Italie en souvenir des bons moments
qu’il a passés sur les pelouses de la
Botte. Il est ensuite remis en jeu à chaque confrontation entre les deux
pays. Mais le trophée n’est plus réapparu et sa trace a été perdue à partir
de 1950…
Paul van den Berg , Saint-Gillois
d’origine, est sans doute le joueur le
plus doué techniquement de l’his-
toire du club. Il est, encore à l’heure
actuelle, l’Unioniste le plus capé avec
les Diables rouges grâce à ses 38 rencontres au compteur.
Pour les puristes et inconditionnels
du matricule 10, le nom de “Soitje”
Vanden Eynden doit forcément évoquer quelque chose. Ce joueur a été
rendu célèbre grâce au fameux “dernier quart d’heure de l’Union”. Rappel
des faits : l’Union était menée 3-0 au
Cercle Bruges. Soitje permettait finalement aux Jaune et Bleu de s’imposer
en mettant quatre roses lors des
quinze dernières minutes.
Une sorte de remontada de l’époque pour les plus jeunes… ou de véritable conte de fées pour les anciens.