La semaine était importante, elle fut parfaitement négociée par le RFC Seraing. Ce dernier sort d’un beau 7/9 après avoir partagé face à Westerlo. Au classement, les Sérésiens, 2 es , comptent 3 points d’avance (ainsi que 3 succès de plus) sur les hommes de Bob Peeters à 6 matches du terme. prevnext
Seraing 1Westerlo 1
Les buts : 2 e Cicek (0-1), 84 e Gueye (1-1).
Seraing : Dietsch, Swers, Nadrani, Boulenger (81 e Mouhli), Kilota, Pierrot, Sabaouni, Al Badaoui (56 e Jallow), Bernier (90 e +3 Ndiaye), Mikautadze (81 e Milicevic), Gueye.
Westerlo : Ozer, Seydoux, Soumah, Perdichizzi, Janssens, Van Eenoo (29 e Gboho), Keita, Abrahams (53 e Dierckx), Alici (77 e Plumain), Vetokele, Cicek.Cartes jaunes : Mikautadze, Gboho, Jallow, Soumah, Keita.Carte rouge : 90 e Gueye.
Arbitre : M. Van Driessche.
Seraing avait la possibilité de reléguer Westerlo à 6 points. Il n’y est pas parvenu. Mais au prix d’une prestation volontaire et déterminée, les Sérésiens ont décroché le partage. Ils y ont cru jusqu’au bout et sont parvenus à revenir à la marque en fin de rencontre grâce à un but de Moussa Gueye. Tout était pourtant bien mal engagé.Menés dès la 2 e minute de jeu, les Sérésiens ont ensuite buté durant 82 minutes sur une équipe de Westerlo particulièrement regroupée devant sa cage. La tactique adverse était claire. « L’état du terrain permettait difficilement de bien joueur au foot » se justifie Bob Peeters. « Nous savions qu’il faudrait être efficace, nous avons donc choisi de rester en bloc et d’effectuer des reconversions offensives rapides. » Le piège a bien failli fonctionner.Seraing s’est installé dans le camp de Westerlo sans trouver l’ouverture. Le danger était là, latent, mais ne se concrétisait pas. Deux fois, on crut au penalty. Lorsque Mikautadze s’est effondré d’abord, mais il semblait plutôt que le Sérésien s’était empalé sur le défenseur, lorsque Bernier fut mis au sol sur un tacle adverse ensuite. Mais M. Van Driessche a estimé que l’adversaire avait d’abord touché le ballon. « Je ne vais pas juger sur les faits de match, c’est-à-dire le nombre d’occasions que nous nous sommes créées ou sur les deux penalties que nous aurions dû avoir ou pas… Quand il y a ‘léger’ contact, il y a faute point. Je ne m’attarde pas là-dessus », dit le coach sérésien.72 % de possessionLe premier tir cadré dangereux de Seraing est venu à la 52 e , via une tête de Théo Pierrot. C’est dire comme Westerlo fermait boutique. Les Sérésiens ont donc méritoirement trouvé l’ouverture à la 84 e . Ils auraient même pu l’emporter quelques instants plus tard si Moussa Gueye n’avait croqué sa frappe. Mais ils auraient aussi pu tout perdre si, à la suite d’une situation un peu rocambolesque dans le rectangle de Guillaume Dietsch, le ballon était passé sous la transversale au lieu de la heurter.Mais Seraing a décroché, puis tenu, le partage. « Où je suis très fier, c’est de voir que nous avons été capables d’avoir 72 % de possession de balle en 1 re mi-temps en sachant d’où on vient », lance Emilio Ferrera. « Nous avions 8 joueurs de champs qui viennent de D1 Amateurs. On a tendance à l’oublier. Et nous sommes parvenus à prester de la sorte face à un des favoris du championnat, qui plus est sur un terrain difficile. Si nous avions eu la chance d’évoluer sur une meilleure surface ces dernières semaines, je pense que nous aurions eu plus de réussite de gagner des matches, comme c’était le cas en début de saison. Je suis fier aussi parce que nous n’avons rien lâché. »
J.V.prev
S’il fallait sortir un homme de la semaine du côté de Seraing, Théo Pierrot pointerait sans nul doute Moussa Gueye tant le retour en forme de l’attaquant apporte un plus à l’équipe entière. Mais c’est aussi un peu oublier les prestations personnelles du capitaine. Buteur sur le 1-2 au RWDM mercredi, il fut cette fois à l’assist contre Westerlo. « J’étais en confiance après ce but et je me suis arraché », lance Théo Pierrot. « Je vois que Moussa est au deuxième poteau, j’espère qu’il n’est pas hors jeu, mais je ne peux la mettre vers le but donc, en reculant, c’est plus facile d’effectuer une tête dans sa direction afin qu’il termine. Je savais qu’en le visant lui, je ne me trompais pas. Nous ne pouvons qu’être satisfaits d’avoir pris un point après avoir encaissé un but aussi rapidement. Nous avons mis de l’envie, de la détermination. Nous étions concernés, nous avions faim d’avancer. Il ne faut pas oublier qu’encore une fois nous sommes tombés sur une équipe qui n’avait pas envie de jouer au foot. Nos adversaires nous l’ont dit clairement. Durant le match, j’ai demandé à Pietro Perdichizzi pourquoi il dégageait tout le temps le ballon en tribune, il m’a répondu qu’ils avaient comme consignes de ne pas jouer ! À mon avis, nos opposants ne se basent que sur le match du Standard pour comprendre comment jouer contre Seraing. Ils voient le terrain catastrophique, ils se disent que mettre la balle en tribune ça suffira… Mais c’est un bon point. À l’arrache, mais c’est un bon point. »