L’appétit venant en mangeant, grâce à son récent six sur six, le RWDM pouvait tout doucement se mettre à rêver de la deuxième place. Mais la défaite face à Seraing a fait s’éloigner fortement ce mince espoir. Les regrets sont en tout cas grands car les Molenbeekois avaient clairement une belle carte à jouer. Mais ils n’ont pas réussi à saisir leur chance. prevnext
Vincent Euvrard avait la tête des mauvais jours à l’issue de cette rencontre. Et on le comprend. Car il savait que ses ouailles venaient de louper le coche, manquant de maturité lors des moments-clés, et ne bénéficiant pas de ce petit brin de chance. Car, en seconde période, les Molenbeekois ont touché à deux reprises les montants du but défendu par Dietsch. « Les dix premières minutes étaient très bonnes », analysait le T1 des Bruxellois. « On avait un bon rythme. On parvenait à trouver les espaces dans les intervalles et on marque un joli but. Mais deux minutes plus tard, c’est 1-1. Pour moi, c’est déjà un des tournants du match. On peut dégager le ballon trois ou quatre fois mais ce n’est pas le cas et Mikautadze marque sur un tir contré. Et sur le second but, on perd notre un contre un dans le rectangle sur corner. On revient ensuite bien et on met toute notre énergie dans la bataille après la pause pour aller de l’avant. On réussit rapidement à marquer le 2-2. Rocha manque le 3-2 et, à la place, on prend le 2-3. Ce but est à nouveau dû à un manque de maturité défensive. Ce n’était pas le moment de faire une talonnade à cet endroit-là du terrain (NDLR : un mauvais geste réalisé par Le Joncour). On manque de chance par la suite en touchant le poteau et la transversale. Et puis, on prend le 2-4 sur un contre. »Cette défaite laisse donc un goût amer dans la bouche des Molenbeekois qui commencent à perdre de vue la deuxième place du classement. « Le top 2 sera compliqué, c’est sûr », commente encore Vincent Euvrard.« Pas de miracle en foot »« Si on gagnait ce match, on revenait à quatre points de Seraing avec un match joué en moins. Donc, virtuellement, on se retrouvait même à un point des Sérésiens. Ce n’est pas le cas et on est aujourd’hui à dix points d’eux. Mais il faut rester réaliste et ne pas oublier que, lorsque je suis arrivé ici, on ne regardait que vers le Lierse (NDLR : qui est avant-dernier). Alors qu’aujourd’hui, on s’est battu pour essayer d’accrocher une quatrième victoire en six matches. Mais malheureusement, on fait encore trop de fautes pour pouvoir espérer plus. Il n’y a pas de miracle en football, il faut continuer à travailler et à progresser. » Une progression qui devra se poursuivre face à Deinze, ce samedi soir, à nouveau à domicile.