Le Sporting d’Anderlecht de Vincent Kompany affronte l’Union Saint-Gilloise de Felice Mazzù jeudi soir.
Les matchs se suivent mais ne vont certainement pas se ressembler pour Anderlecht. Après avoir déployé son football sur une pelouse en parfait état à Genk, les conditions ne seront pas les mêmes jeudi soir en Coupe de Belgique sur le pré de l’Union Saint-Gilloise. « Je suppose que tout sera mis en œuvre pour que les conditions de jeu soient bonnes, espère Vincent Kompany conscient que la préparation pour ce huitième de finale n’est simple pour personne. Peu d’équipes en Belgique peuvent se préparer dans de bonnes conditions. On a des terrains chauffés et on a pu s’entraîner sur synthétique. »
Une rencontre forcément à part avec deux formations bruxelloises qui se retrouvent. Cela n’est plus aussi courant qu’avant. Encore moins pour Anderlecht. « Je suis bruxellois et ce match me tient à cœur, souligne le coach anderlechtois. Dans le passé, je jouais de nombreux derbys contre le RWDM, l’Union ou le Crossing Schaerbeek. Ce sont des matchs à part. Mon rôle est de transférer cet enthousiasme à mes joueurs. Ils doivent être au courant de l’histoire d’un club. Je pense qu’ils comprennent que c’est important et que la Coupe de Belgique est aussi importante pour Anderlecht. »
Notamment parce que c’est le plus court chemin vers l’Europe, grand objectif du Sporting cette saison. Cela passera par une qualification au détriment de l’Union Saint-Gilloise qui trône largement en tête de la D1b et a éliminé Mouscron la semaine dernière. « L’Union aurait fait une très bonne saison en D1A avec des éléments offensifs qui trouvent facilement le chemin des buts, avance Kompany. Felice Mazzù est connu pour très bien organiser ses équipes. C’est sa grande force et cela explique en partie leur domination en championnat. Mais je ne m’attends pas à une équipe de l’Union avec un bloc bas. Cette équipe ne va pas changer sa philosophie de cette saison même si les blocs bas sont notre talon d’Achille parce qu’on a manqué d’efficacité. »