Si lui ne le revendique pas, la qualification en
Coupe est en grande partie due à ses choix.
Simple coup du sort
ou vrai coup de maître ? La qualification
en Coupe contre
Mouscron n’est certainement
pas due au hasard contrairement à ce que Felice Mazzù a
voulu laisser croire: “Ce n’est
pas grâce à moi. Tout le mérite
revient aux joueurs, qui y ont
cru jusqu’au bout. Et puis, il faut
parfois avoir de la chance (sourire).”
Si la réussite s’en est mêlée
pour une équipe menée et réduite à dix, encore fallait-il la
provoquer. Ce que le technicien a fait grâce à ses choix.
Démontrant qu’il pouvait être
dans la réaction plutôt que
dans la gestion, qui reste son
quotidien en championnat.
Le coach devait redynamiser son groupe à 0-1 et apporter des solutions offensives.
Ce qu’il a fait en lançant Nielsen, Vanzeir et Fixelles pour
bousculer une défense jusque-là réduite au chômage
technique ou presque.
Le trio a apporté ce qu’il
manquait. Nielsen a ajouté de
la percussion, des infiltrations et son physique dans les
trente derniers mètres. Vanzeir s’est, lui, chargé du jeu en
profondeur et de la justesse
technique dans le dernier
geste. Fixelles, avec son expérience, s’est contenté de couvrir un maximum d’espace
sur la pelouse.
Résultat, le duo NielsenVanzeir a marqué et Fixelles a
beaucoup apporté.
Mais le coaching de Mazzù
a aussi permis de relancer Mehlem et Kandouss, deux titu- . Face à Mouscron en Coupe, Felice Mazzù a eu le nez fin ! © BELGA
laires indiscutables l’année
dernière ainsi qu’en début
d’exercice, qui ont ensuite
perdu leur place en se blessant.
Même si l’Allemand a été
renvoyé aux vestiaires après
avoir laissé une belle impression pour son retour aux affaires, Mazzù lui a permis de retrouver des sensations et surtout de pouvoir revenir
mentalement dans le coup.
Même remarque pour Kandouss, qui a muselé Harbaoui
et Bison avec son acolyte Burgess. “Ils ont tous les deux évolué à un bon niveau ! La communication a été très importante à
un moment où ils ne jouaient
plus trop. Ils ont prouvé qu’on
pouvait toujours faire appel à
eux. C’est très positif.”
Ce qui démontre que les
coups tentés par Felice Mazzù
ont été les bons. Et qu’ils se
rapprochent plus de coups de
maître que de coups du sort