Ancien propriétaire de l’Union, Jurgen Baatzsch est ravi du parcours saint-gillois.
Le week-end dernier, l’Union Saint-Gilloise
a accentué son avance
sur ses poursuivants,
se rapprochant un peu plus
d’un titre qui semble lui tendre les bras depuis plusieurs
semaines déjà. Avant le derby
face au RWDM de ce samedi,
nous avons repris contact
avec Jurgen Baatzsch, lui qui
avait vendu l’Union à Tony
Bloom à l’été 2018. Trois ans
plus tard, le club saint-gillois
est en passe de rejoindre la D1A, une grande fierté pour le
président d’honneur et grand
supporter de l’Union qu’il est
toujours aujourd’hui.
Jurgen Baatzsch, l’Union en tête
de la D1B et de plus en plus
proche du titre de champion, ça
vous fait quoi ?
“Tous les supporters de l’Union sont enchantés par les résultats. Les nouveaux investisseurs ont mis tout en place pour que l’Union monte en D1, ce qui est largement mérité. Ils avaient déjà fait des miracles
lors de leur première saison mais Malines était un concurrent trop redoutable, malgré la. présence de Percy Tau à l’Union.
Aujourd’hui, ils s’apprêtent à récolter les fruits de leur travail.”
La présence de Felice Mazzù comme entraîneur est-elle l’une
des explications de la réussite de l’Union cette saison ?
“L’Union avait déjà un excellent entraîneur en la personne
de Luka Elsner. C’était vraiment un excellent entraîneur qui
avait magnifiquement guidé cette équipe de l’Union. Son
départ pour la D1 française. était logique et on pouvait
comprendre qu’il ne pouvait pas passer à côté de cette
promotion. Pas étonnant que son nom circule aujourd’hui
dans plusieurs clubs de D1 belge. Maintenant, l’Union est
dirigée par Felice Mazzù, c’est incroyable pour le club de
posséder un tel entraîneur. Il réalise du super travail, les
résultats sont là et la manièreest au rendez-vous. On ne peut
que le remercier pour ce qu’il est en train de réaliser.”
Le titre ne peut plus échapper à l’Union ?
“Des surprises sont toujours possibles en football mais cette
saison, tout semble sourire à l’Union. L’équipe confirme sa
bonne forme semaine après semaine. Et dans le même
temps, ses concurrents directs. perdent des points.”
L’Union en D1A, c’est bientôt une réalité. Une chose à laquelle vous avez toujours cru ?
“J’avais prédit qu’à un moment ou à un autre, l’Union monterait en D1. Personnellement, cela aurait été dur de. suivre financièrement seul, tant
cela demande des moyens. Les investisseurs ont apporté ces
moyens mais aussi leur savoir faire, leur professionnalisme,
leur passion et leur amour du football. On peut être se réjouir
de les avoir à l’Union.”
Vendre le club à Tony Bloom en 2018 était donc le meilleur choix
possible…
“C’est clairement le bon choix mais j’en étais déjà persuadé à
l’époque. Ils possédaient toutel’expérience nécessaire et ils
savaient aussi qu’une montée, ça ne se force pas, mais que ça
demande de la patience. Ils sont sur le point de réussir.”
Personnellement, avez-vousencore un rôle au sein du club ?
“Je n’ai plus aucun rôle dans les décisions. Je suis président
d’honneur de l’Union, avec pour mission de véhiculer son image
un peu partout. Je reste le supporter numéro 1 de ce club
de tradition.”
Un club qui est désormais prêt pour la D1 ?
“La structure est là, sportivement, l’équipe est de qualité. La
seule chose qui lui manquera, c’est un stade pour répondre
aux attentes de la D1. Pour jouer le plus haut possible en
D1, et qui sait bientôt la Coupe d’Europe, l’Union aura besoin d’un stade capable d’accueillir de grands matchs. Le Heysel
n’est pas une option, le stade Marien atteindra vite ses limites et même si je sais que ça fait mal au cœur de beaucoup, la solution d’un nouveau stade
deviendra un jour ou l’autreincontournable.”
Une nouvelle
passion pour…
le pentathlon
Si Jurgen Baatzsch assiste encore de temps en
temps à des matchs de
l’Union, qu’il travaille aussi
sur le renouveau du RRC
Waterloo ou encore à la
promotion du beach soccer, il s’est aussi découvert une nouvelle passion
pour… l’athlétisme. Sur
les réseaux sociaux, il publie régulièrement des
photos de ses nouveaux
records personnels, lui qui
s’est lancé dans le pentathlon. “Je prenais des
cours privés de fitness
lorsque mon coach m’a
un jour demandé de faire
un 100 mètres. Je me suis
un peu entraîné et j’ai très
vite pris goût à ce nouveau sport. Je voulais me
lancer dans le décathlon
mais à 58 ans, les risques
de blessure étaient trop
grands sur certaines disciplines. Je me suis rabattu sur le pentathlon,
que j’adore, avec ce mélange de sprint, de lancer
du poids et du javelot, et
de demi-fond avec le
1 500 m.”
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une grande partie du bonheur qui arrive a grand pas on le dois en grande partie a monsieur baatzch et je l’ en remercie aussi car il a permis a l’union de passer un pallier d3 a d2