Arrivé de son propre aveu pour compléter un noyau où il ne s’attendait pas à recevoir souvent sa chance, mais au sein duquel il souhaitait avant tout apprendre au contact d’éléments chevronnés tels que Thibaut Peyre, Gertjan Martens ou Soufiane El Banouhi, Ayrton Mboko constitue l’une des excellentes surprises d’un effectif qui a souvent été miné par les blessures depuis l’entame de la saison. “Le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres. Vu les circonstances, le coach m’a aligné plus souvent qu’il en avait, au départ, l’intention. Dès le début de la saison, lors de notre deuxième match de championnat au Cercle, j’avais fêté ma première titularisation”, évoque l’arrière droit âgé de 20 ans à peine.
Au stade Jan Breydel, il s’était bien débrouillé, au sein d’une arrière-garde
renforcée, comportant cinq éléments. “Même si l’équipe se cherchait encore. Ensuite, je suis logiquement rentré dans le rang. C’était tout à fait normal. Mais depuis quelques semaines, j’enchaîne les titularisations, à cause des nombreux blessés et suspendus. Et les résultats suivent.”
Les prestations convaincantes de l’arrière droit aussi. La comparaison avec Tracy Mpati, son prédécesseur à ce poste parti tenter sa chance à Lokeren, coule de source. “Le coach me demande de me projeter vers l’avant dès que je peux. J’ai été longtemps ailier droit durant ma formation, effectuée au Standard, mis à part deux saisons à Visé. Cela aide évidemment pour le passing, les débordements et les centres.”
Avec culot mais aussi beaucoup d’intelligence dans le jeu et d’abattage, Ayrton fait son job à merveille. “Mes coéquipiers et le staff me guident très bien. Jouer des matches de D1B, cela n’a rien à voir avec disputer des rencontres en Espoirs, même au Standard. Le niveau, le rythme, la pression et la qualité de l’adversaire font
qu’on évolue dans autre monde. Je savoure, comme l’équipe savoure sa bonne passe actuelle. Occuper la 2e place au classement de la tranche est fantastique, quand on sait la malchance qu’on connaît depuis le début de la saison. À nous de continuer à travailler dur pour que cela persiste.”