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Augusto Da Silva, le polyvalent
Augusto Da Silva, le polyvalent

On pensait avoir tout vécu cette saison en matière de poisse concernant le secteur offensif à l’Union, mais une nouvelle tuile est tombée sur Marc Grosjean avec la blessure derrière la cuisse de Roman Ferber vendredi à l’entraînement. “Avant notre déplacement à Westerlo, je me réjouissais de la perspective d’aligner côte à côte Roman et Mamadou (Diallo), confiait le T1 saint-gillois dimanche après le partage concédé face à Tubize. Une semaine plus tard, si le deuxième nommé a la certitude d’avoir mis un terme à sa saison (et peut-être même à sa carrière, comme court la rumeur dans les travées du stade de l’Union…), le premier nommé espère pouvoir revenir dans quinze jours.

En attendant, Marc Grosjean doit bricolerpour tenter de trouver des solutions offensives qui tiennent la

route en attendant de voir les titulaires en attaque signer leur retour. “Je ne suis pas alarmiste pour la suite car si la scoumoune nous épargne, j’ai bien l’intention d’associer Roman (Ferber) et Christophe (Bertjens) qui, ne l’oublions pas, revient bien dans le parcours après sa blessure au pied”, poursuit Marc Grosjean.

Dimanche, face à Tubize, c’est Serge Tabekou (voir ci-dessous) qui a occupé le front de bandière, avec Mathias Fixelles en soutien. Quand Kenneth Houdret a fait son apparition, cela a permis à Augusto Da Silva de quitter son poste de milieu défensif pour donner plus de poids devant. “C’est râlant de ne pas gagner contre Tubize. Si nous avions enfin réussi à aligner deux victoires, le bilan aurait été bon avec ce six sur six face à des équipes derrière nous au classement.”

Malheureusement, il faut bien constater que l’Union n’a pas été capable de conserver son avantage acquis au quart d’heure. “C’est notre péché mignon depuis le début de la saison de ne pas être efficaces en seconde période. Encore une fois, on ignore pourquoi

mais il faut travailler aux entraînements pour améliorer cet état de fait.”

La pression est somme toute sur les éléments à vocation offensive car, comme dimanche, quand l’adversaire égalise, il est très difficile de mettre un deuxième but derrière. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer. Comme Augusto Da Silva, l’éclaircie dans la grisaille, lui qui vient de fêter ses 34 ans. “Je suis frustré car je me sens en effet bien physiquement, mais je ne parviens pas à apporter cette étincelle offensive qui aiderait grandement l’équipe, mais à l’instar de tout le monde, je ne baisse pas les bras et la persévérance finira par payer…”

“Un manque d’automatismes”

Le forfait de dernière minute de Roman Ferber a obligé Marc Grosjean à œuvrer non pas dans l’improvisation mais dans l’urgence. Retrouver Serge Tabekou à la pointe de l’attaque n’a pas surpris le principal intéressé. “Avec le forfait de Roman et sans autre solution d’attaquant spécifique, le coach a pensé directement à moi”, répond Serge Tabekou. “Comme je suis polyvalent et que j’ai déjà joué à ce poste car c’est ma 2e place dans ma formation, cette mission ne m’a ni surpris, ni stressé. Le coach m’avait vu jouer attaquant pas plus tard que la saison dernière à Louvain, pendant quelques matches. Il m’a dès lors assigné cette mission de tenter de marquer des buts.”

Mais Serge Tabekou , malgré sa cool attitude

, doit tout de même reconnaître que ce n’était pas évident d’y briller dans les circonstances actuelles. “C’est sûr que dos au but, c’est loin d’être facile de s’exprimer. En outre, comme c’était la première fois pour beaucoup de se retrouver là devant, les automatismes n’existaient pas. La pression sur les joueurs qui constituent le front offensif ? Oui dans la mesure où nous éprouvons les pires difficultés à marquer un but, mais le coach insiste beaucoup, dans la situation actuelle, sur la notion de groupe, de collectif. Individuellement, nous n’y arriverons pas. Nous devons former un bloc pour être performants. On espère que cela viendra avec le travail effectué durant la semaine aux entraînements.”

S’il admet qu’avec une unité seulement contre Tubize, il ne faut pas se réjouir outre mesure, Serge Tabekou tient à positiver (c’est une attitude adoptée par beaucoup de monde tant à l’Union qu’à Tubize…) : “Si nous avions gagné, nous aurions été en tête de la 2e tranche, mais avec quatre points sur six, nous l’avons tout de même bien entamée. Il faudra

gagner chez nous samedi prochain contre Louvain. Il y a un mois, nous avions perdu contre Tubize. C’est mieux donc…”

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