Le 3 septembre dernier, lors d’un certain Tubize-Union, Emeric Dudouit se blessait gravement avec une fissure du tendon et un arrachement de la capsule. Après sept semaines d’absence, le Français est de retour. “Ça a pris du temps car c’est une blessure assez rare et vu son emplacement, on sollicite cette partie du corps en marchant, ce qui ralentit sa guérison”, explique Dudouit.
De retour aux entraînements depuis une semaine, le latéral a retrouvé ses sensations en début de semaine en disputant 80 minutes lors du match de la réserve face à l’Union. “Tout s’est bien passé, physiquement je me sentais bien et surtout, je n’ai pas eu de douleur au pied, chose très importante pour ma confiance. Je me mets à disposition du coach pour ce duel contre l’Union.”
Même si Emeric Dudouit le sait, il doit tout reprendre à zéro après une si longue absence. “J’avais réalisé une super préparation, plus les matchs de championnat avançaient, mieux je me sentais. Et puis cette blessure a coupé mon élan. Ça a été très frustrant de voir l’équipe enchaîner les mauvais résultats. Je suis content de revenir pour tenter d’apporter ma fraîcheur et mon envie.”
Le retour de Dudouit, c’est aussi le retour d’un vrai latéral dans le groupe de Sadio Demba. Si Carlier et Ryckaert dépannent sur les flancs, le retour de Dudouit est un vrai soulagement pour le groupe. “Je préfère jouer à droite mais si pour le bien de l’équipe il faut aller à gauche, j’irai. Je suis prêt à débuter. Je sais que physiquement ce sera dur, à moi de combler par ma tête et mon expérience.”
Avec un bilan de 6 sur 33, les Tubiziens n’ont pas le choix : ils doivent l’emporter. “Nous sommes tous conscients qu’il est urgent de prendre des points. Ça ne suffit plus de bien jouer, il faut désormais gagner. Mais je suis confiant car le groupe se révolte.”
Sébastien Sterpigny
Le noyau: Rausin, Defourny, Laurent, Nirisarike, Touré, Ba, Babic, Köse, Gouw, Lee, Schuster, Zenke, Traoré, Dudouit, Stevance, Ryckaert, Ben Yaghlane, Videmont, Weymans, Carlier, Hwang.
Une défaite ce lundi à l’Union risquerait de sceller le sort de Sadio Demba, d’autant que Michel De Wolf a déjà été mis de côté durant la semaine. La pression monte au stade Leburton, même si le coach se montre serein. “Dès le premier jour dans un club, la pression est présente sur les épaules d’un entraîneur. Si on ne sait pas vivre avec, il faut changer de métier. Si demain je dois quitter ce poste à Tubize, je partirai avec la tête haute.”
Le coach est toutefois satisfait de voir les blessés revenir dans le coup. “Il y a une différence entre s’entraîner à 18 et à 23. Lorsque tout le monde est là, le niveau augmente naturellement.”
Et cela devrait se ressentir sur le terrain et au classement. “Nous sommes dans une situation qui ne nous permet pas de faire des calculs. Nous devons prendre des points, peu importe la manière.”