Une des particularités de la D1B est que chaque équipe affronte quatre fois ses adversaires, avant d’ailleurs d’en retrouver certains lors des playoffs 2 ou des playdowns . Après sept journées, toutes les formations se sont déjà affrontées une fois. Charles Morren, le valeureux capitaine saint-gillois, fait le point sur ce premier tour de championnat.
“Le coach espérait atteindre le cap des neuf points après sept matches, comme la saison dernière, entame le médian défensif. Mais après cette défaite au Lierse qui fait mal moralement, on reste calé à huit unités. Ce n’est pas mal, mais avec la venue prochaine d’un Cercle revigoré et avant deux déplacements délicats, à Westerlo puis à Roulers, c’est trop peu à notre goût.”
Le poste de 2e médian récupérateur, à côté du joueur d’origine hennuyère, semble maudit. “Jordan Massengo et sa doublure Kenneth Houdret se sont tous les deux blessés contre Westerlo. Ils n’ont plus rejoué depuis. Mathias Fixelles, habituellement attaquant, s’est bien débrouillé à ce poste depuis lors, mais il s’est déchiré un muscle en Coupe, alors que cette compétition n’était pas un objectif pour nous. Et samedi, c’est Augusto Da Silva qui a évolué à mes côtés. Il ne s’est pas mal tiré d’affaire, mais y joue contre nature. Ce poste porte la poisse chez nous et pourtant, il est crucial pour l’équilibre de l’équipe.”
Après avoir affronté tout le monde, Charles a sa petite idée sur les valeurs en présence. “Tubize est mal embarqué et ne m’a pas fait une terrible impression, même si, pour une raison que j’ignore, nous ne parvenons pas à battre cette formation. Quant au haut du panier, nos deux premiers adversaires de la saison, le Beerschot et le Cercle, sont ceux qui m’ont le plus impressionné. La première place des Anversois ne m’étonne pas. Nous avions bien analysé cette équipe avant de nous y déplacer.
Mais elle m’a, ce soir-là, étonné positivement par la qualité de son jeu. Et puis, quel public ! En ce qui concerne le Cercle, ce sont surtout les qualités individuelles des joueurs qui m’ont impressionné.”
Charles espère enfin que l’Union saura résoudre son problème d’efficacité devant. “Défensivement, on tient la route, mais notre secteur offensif manque de réalisme, même si c’est avant tout un souci collectif.”