Un manque de maîtrise qui coûte très cher

», pointait-il. généreuse au niveau de la débauche d’énergie et du travail collectif

« Mais, et c’est bien là que réside tout le problème, nous avons tenu cette organisation défensive pendant 85 minutes. Quand nous arrivons dans le money-time, nous devons avoir plus de maîtrise, plus d’intelligence de jeu. Nous devons garder nos positions et ne pas offrir deux buts à l’adversaire. Ici, nous perdons deux fois le ballon aux seize mètres adverses, nous nous dégarnissons et l’adversaire en profite. »

La dragée était d’autant plus difficile à digérer que l’Union avait, en seconde période, hérité de deux occasions franches pour tuer le match. Mais une nouvelle fois, le dernier geste faisait défaut.

« Ce problème est récurrent, je le répète chaque semaine, mais il est bel et bien réel. À l’heure de jeu, le score doit être de 0-2. Le Lierse a bénéficié de grosses occasions en début de match. Mais une fois l’orage passé, nous étions bien dans la rencontre. C’est râlant de jeter trois points de la sorte. »

Disputant son troisième match de la semaine, l’Union a sans doute payé son manque de fraîcheur au moment de tuer le match. Mais a encore, et surtout, perdu une pièce supplémentaire de son puzzle en la personne de Perdichizzi, remplacé peu avant la demi-heure pour des douleurs au péroné.

« Si Pietro doit déclarer forfait la semaine prochaine, je ne sais plus ce que nous devrons faire. Notre équilibre au milieu est déjà touché puisque je suis forcé d’aligner des joueurs à vocation offensive. Da Silva a été très généreux dans l’effort, s’est battu sur chaque ballon, mais, à l’instar de ses équipiers du milieu de terrain, se projette parfois trop vite vers l’avant. Cette défaite, c’est une très grande déception. Et je passe sous silence le penalty oublié sur Tabekou. C’est notre quota hebdomadaire, sans doute », grinçait-il.

Désormais, c’est un programme très chargé qui attend les Unionistes avec la réception du Cercle et deux déplacements à Westerlo et à Roulers. Du très, très lourd pour la phase retour de la première partie du championnat.

LES BULLETINS

Charles Morren était présent sur tous les ballons

5 SAUSSEZ :impérial en première
mi-temps, avec notamment
trois arrêts décisifs, il se
troue complètement sur le but
égalisateur, permettant à Joachim
d’inscrire son premier but
de la saison et relançant le Lierse
dans le match.

6,5 PEYRE :un assist millimétré
sur le but d’ouverture de Vercauteren
et un excellent travail
défensif sur l’ensemble de la
rencontre.

6 MARTENS :un peu moins à
son aise qu’à l’accoutumée,
avec, notamment, des pertes de
balle évitables.

NC PERDICHIZZI :il était bien
dans son match avant de sortir
sur blessure.

6,5 KIS :ses coups de pied arrêtés
n’ont rien apporté. Mais sa tâche
défensive, il l’a exécutée avec
précision et envie.

6 DA SILVA : évoluant plus bas
qu’à l’accoutumée, Augusto a
énormément travaillé, chassant
beaucoup de ballons. Malheureusement,
il perd le cuir offrant
le but égalisateur au Lierse.

7,5 MORREN :il a avalé les kilomètres
et a chipé un nombre
incalculable de ballons. Une
prestation de très haut vol pour
le capitaine qui représentait très
bien la mentalité et l’envie affichées
par les Unionistes.

6 TABEKOU :invisible en première
mi-temps, il en a fait voir
de toutes les couleurs à Bourdin
en seconde période. Si Bertjens
n’avait pas tergiversé, il aurait
même pu ajouter un assist à son
compteur.

4,5 LUVUMBU :rencontre très
difficile pour l’ailier qui n’a
jamais trouvé sa place sur le
terrain.

6,5 VERCAUTEREN :son but,
survenant de nulle part, aurait
pu, aurait dû, offrir trois points
aux siens. Il a également été
précieux dans les courtes déviations.

4,5 BERTJENS :il a le ballon du
0-2 au bout du pied et il s’emmêle
les pinceaux.

REMPLAÇANT :

6,5 NEELS :très bonne entrée au
jeu, pleine de maturité.