En quittant la pelouse de Tubize ce dimanche, l’Union nourrissait quelques regrets. Sur l’ensemble de la partie, les Saint-Gillois pouvaient difficilement espérer plus qu’un nul mais la pression mise en fin de match sur des Brabançons réduits à dix aurait pu être payante…
Thibaut Peyre ne pouvait pas cacher sa frustration au moment de regagner les vestiaires du stade Leburton dimanche après-midi.
« On a clairement eu un goût de trop peu
», explique le défenseur français qui nuance dans la foulée : « nous aurions dû avoir plus de liant pour revendiquer plus. C’est toujours un point de pris », finit-il par se consoler.
Très prudents de part et d’autre, les vingt-deux acteurs ont longtemps joué avec le frein à main, ne se lâchant pas totalement dans leurs offensives respectives.
« Les deux équipes avaient sans doute la peur de perdre. Il y avait une sorte de retenue, sans aller trop franchement vers l’avant. »
Ce point pris à Tubize, sans but concédé, a au moins le mérite d’entretenir la bonne passe traversée par le club saint-gillois. « Nous gardons la spirale positive. Nous ne perdons pas après notre qualification en Coupe, même si c’était contre une équipe d’une division inférieure, et notre succès face à Westerlo. N’oublions pas que l’équipe se reforme après beaucoup de changements. Et puis, ce point permet de s’entraîner sans l’amer goût de la défaite, c’est toujours ça. »
De nouveau aligné
à droite de la défense, en raison de la blessure de Soufiane El Banouhi, Thibaut Peyre continue de prendre ses marques. On le sent d’ailleurs de plus en plus à l’aise dans cette position.
« Je suis professionnel. Je joue là où je dois jouer pour dépanner l’équipe », explique, confirmant qu’il n’est sans doute pas ravi d’évoluer à cette position.
« L’an dernier, je n’ai jamais joué à droite. Cela m’était arrivé par le passé donc j’essaye de monter en puissance et de faire mieux au fur et à mesure. »
L’arrière français n’était d’ailleurs pas loin en seconde période d’être à la conclusion d’une action, lui qui avait senti le bon coup et qui était monté sur son flanc pour se retrouver dans le petit rectangle adverse.
« J’étais au second poteau pour couper la trajectoire mais ce n’était pas évident de finir l’action avec le retour de la défense. J’ai essayé de mettre mon pied et ce n’est pas passé loin. »
Grâce aux résultats de la journée, l’Union Saint-Gilloise conserve sa cinquième place au classement et laisse toujours
le Lierse, Westerlo et Tubize derrière. C’est toujours ça de pris.