Il ne reste plus que quelques jours à l’Union Saint-Gilloise pour préparer son entrée dans les playoffs 2. Le club sort progressivement de trois semaines de préparation, l’occasion pour certains éléments, à l’instar de Pierre-Baptiste Baherlé, de se refaire une santé.
De retour d’une blessure au genou, le médian français a cravaché pour revenir à temps
Football – Division 1B
Si la saison collective est d’ores et déjà une réussite à l’Union, avec une 4 e place finale et la participation
aux playoffs 2, la situation est différente pour certains éléments du noyau. C’est le cas de Pierre-Baptiste Baherlé. Le médian français, arrivé gratuitement alors qu’il évoluait à Saint-Trond en début de saison passée, a connu une année pour le moins difficile, parasitée par plusieurs blessures.
« C’est la première fois que je suis autant gêné par les blessures », peste-t-il. « Physiquement, je suis reparti de zéro pour la troisième fois de la saison. C’est un petit peu compliqué mais c’est toujours pareil, il faut du rythme pour revenir dans le coup. »
Touché au genou il y a plusieurs mois, Pierre-Baptiste Baherlé a été écarté jusqu’à présent et il a profité de cette préparation pré-playoffs pour engranger du temps de jeu.
« C’est plutôt rare d’avoir un mois de préparation au milieu de la saison. Je pense d’ailleurs que c’est la première fois pour la plupart des joueurs. Pour moi, c’est une opportunité de me retaper. Ça tombe assez bien. »
Il a notamment joué l’intégralité de la rencontre face à Alost et il a encore été titularisé vendredi dernier face à Mouscron.
« Mon objectif est d’avoir du rythme et pouvoir avoir du temps de jeu lors des playoffs 2. »
Pour l’instant, le retour sur le terrain n’occasionne pas de rechutes. Les minutes défilent au compteur sans le moindre réel problème.
« Sur certains mouvements, je ressens encore quelques petites douleurs mais rien de comparable au début », explique-t-il alors qu’il a dû être soigné pour une déchirure partielle au niveau du muscle qui entoure le ménisque.
« C’est plutôt rare d’être touché à cet endroit-là », pointe-t-il encore.
Pour soigner cette blessure, Pierre-Baptiste, en accord avec le club, a choisi d’effectuer sa revalidation en France, au nord de Paris.
« Dans un centre renommé
» pour les sportifs. Cela m’a permis de me consacrer à ma rééducation chaque jour et de ne penser qu’à ça. Je commençais à 8h et je repartais vers 17h, 18h. C’était une opportunité pour travailler encore plus. Cela a pris du temps mais je devais le faire.
À chaque fois avec la ferme intention et l’intime conviction qu’il pourrait retrouver son niveau.
« Cela a toujours été mon objectif. Je veux encore jouer cette saison et j’ai besoin de retrouver mon niveau pour m’épanouir et être heureux. »
Pendant ce temps-là, le staff et Marc Grosjean ont continué à faire confiance à leur médian défensif, comptant sur lui pour la fin de saison.
« Je n’en ai jamais douté et je suis convaincu que je peux aider l’équipe si je retrouve mon niveau. »
D’autant que la fin de saison promet d’être belle pour les Saint-Gillois, avec des affiches contre plusieurs formations de Division 1 dont bien sûr
le Standard mais aussi… Saint-Trond, l’ancienne équipe de Pierre-Baptiste Baherlé.
« C’est une occasion de se mesurer à des joueurs plus confirmés, contre des joueurs qui ont plus d’expérience. C’est une manière d’apprendre et nous ne devrons pas avoir peur. Nous devrons jouer le coup à fond sans montrer trop de respect. Et puis, c’est bien pour le club. »
L’aventure commencera dès ce samedi à l’occasion de la réception de Malines au stade Roi Baudouin.