Arrivé en toute fin de mercato, en août 2015, Fazli Kocabas a laissé une trace de son passage à l’Union. D’ailleurs, la déception, auprès des supporters, fut vive à l’annonce de son départ pour OH Louvain durant l’été dernier. “Cela fait évidemment toujours plaisir d’entendre ça car partout où je passe, je fais toujours en sorte de donner le meilleur de moi-même”, livre Fazli Kocabas. “Sans club à mon retour de Turquie, j’ai très vite accepté l’offre bruxelloise car je connaissais Marc Grosjean. J’avais signé un contrat de 1+1, mais les dirigeants n’ont pas levé l’option avant le délai imparti. Ils sont ensuite revenus à la charge quand ils étaient certains de demeurer dans le Top 8, mais, entre-temps, mon agent m’avait
trouvé une proposition à Louvain. Vu les infrastructures là-bas, mon choix a vite été fait, même si, évidemment, je conserve un excellent souvenir de mon passage à l’Union que je dois remercier car sans ce club, je ne serais pas à OHL aujourd’hui.”
En signant au stade Den Dreef, le défenseur pensait jouer le titre cette saison, mais il a fallu vite déchanter. “Que voulez-vous, le club a transféré beaucoup de joueurs et la sauce n’a jamais pris. Nous avons, en outre, dû affronter les blessures, la malchance et l’inexpérience des jeunes joueurs recrutés. Et je peux vous dire que c’est difficile de sortir de la tourmente car l’on ne joue pas de la même manière quand on lutte pour le titre ou pour le maintien. Dans ce deuxième cas de figure, tous les détails sont importants et le moindre relâchement se paie souvent cash. Ceci dit, nous sommes tout de même sereins pour l’avenir dans les playdowns. Il conviendra de bien négocier les 2-3 premiers matches.”
Des playdowns que l’Union pourrait éviter en cas de victoire chez les Universitaires. “Retrouver mon ancien club aussi bien classé n’est, en soi, pas une surprise dans la mesure où la stabilité est de mise pour Marc Grosjean et son groupe. Le coach et son staff font de l’excellent boulot là-bas. Il n’y a pas de miracle : je me souviens que Marc Grosjean disait l’an dernier qu’une équipe ne se construisait pas en quelques mois. Il a raison…”
Si Tubize était jusqu’à la semaine dernière la bête noire de l’Union, on peut dire la même chose des Jaune et Bleu à l’égard des Louvanistes. “Ils ont en effet gagné les trois premiers duels. Si le premier succès pouvait se discuter, pour les deux autres, il n’y avait pas photo. Mais les séries se brisent et les Unionistes , qui ne viendront pas la fleur au fusil malgré leur bonne passe actuelle, doivent s’attendre à une vive réplique de notre part.”
Les voilà prévenus…