L’Union SG met la pression sur Tubize

À l’heure d’entamer la 26 e journée de championnat, l’Union avait l’occasion idéale d’espérer distancer le Cercle dans la course à la 4 e place. Pour cela, fallait-il encore venir dicter sa loi sur la pelouse légèrement teintée de blanc par la fine neige qui se déversait dans l’enceinte du Jan Breydelstadion. Et l’exercice paraissait d’emblée difficile sur une pelouse particulièrement glissante et où les contrôles de balle étaient évidemment délicats.

Si Naudts était le premier à s’illustrer, en trouvant la transversale de Saussez, c’est bien l’Union qui apportait le plus souvent le danger et à chaque fois du côté droit. Le repositionnement de Cabeke en lieu et place de Mpati, suspendu, a rapidement démontré que les Saint-Gillois n’allaient pas perdre en qualité. Sur la première action, c’est une passe intelligente et bien dosée de Cabeke qui allait permettre à Aguemon d’amener le danger dans la surface. Sur le coup, ni Aoulad ni Rajsel n’allaient pouvoir conclure.

Dans la foulée, c’est le même Aguemon qui amenait à nouveau le danger depuis son flanc droit mais sans plus de réussite de la part d’Aoulad et Rajsel.

Fort de son organisation entrevue lors des cinq premières sorties de 2017, l’Union ne concédait toujours pas beaucoup d’espaces et encore moins d’occasions même si le Cercle a profité du retour des vestiaires pour intensifier sa pression.

Offensivement, les Saint-Gillois peinaient à se trouver et le duo Rajsel-Aoulad n’était pas en réussite, le second cité n’hésitant pas à décrocher mais délaissant alors la pointe de l’attaque offrant peu de possibilités à ses coéquipiers. Et lorsqu’il était en position de conclure, il loupait complètement ses reprises, que ce soit du pied ou de la tête.

Le Cercle en a alors profité pour hausser le ton mais se voyait punir en contre. Si Nardi repoussait la tentative d’Aguemon, il ne pouvait rien faire face à une tête de Perdichizzi à bout portant et laissé seul aux six mètres (0-1).

« Quelle fierté », confiait Marc Grosjean à l’issue du match. « Tactiquement, mes joueurs ont été très bons et je les félicite. »

Pietro Perdichizzi, grand artisan de ce succès, avait le triomphe modeste.

« Je suis content, bien sûr mais encore plus de la victoire. J’étais aux six mètres mais je ne me suis pas rendu compte que j’étais seul à ce moment-là. Je n’ai pas réfléchi et ça a fini au fond. »

On notera que la jaune prise par Martens, la cinquième depuis le début de saison, le privera de la réception de Tubize la semaine prochaine.