Après une trêve de trois semaines, la D1B reprend ses droits ce vendredi soir avec une affiche très alléchante.
En effet, le grand favori avant l’entame de la saison, l’Antwerp, reçoit le surprenant et autoritaire leader Roulers. Des Roulariens qui ont su déjouer tous les pronostics en s’adjugeant la première tranche au nez et à la barbe du Lierse – alors que les Anversois finissaient loin derrière –, et qui ont depuis pleinement confirmé en occupant aussi la tête de la deuxième tranche.
Si le championnat s’était arrêté le 19 décembre dernier, ils auraient été sacrés champions, car vainqueurs des deux tranches et assurés de rejoindre la Jupiler Pro League ! C’est dire si les Anversois, s’ils veulent empêcher ça, n’auront pas le choix, vu qu’ils comptent quatre unités de retard sur leurs hôtes au classement de la deuxième tranche.
S’ils veulent la remporter, ils doivent s’imposer ce vendredi soir et afficher enfin plus de régularité, eux dont l’effectif pléthorique a encore été renforcé par Faris Haroun, et dont les liens ont en principe été resserrés via un stage à Murcie.
Face à un club qui a transféré à tour de bras et a déjà connu deux changements d’entraîneur, Roulers incarne la force tranquille. Transfigurés financièrement par l’arrivée d’investisseurs chinois et sportivement par la venue de techniciens français (Arnauld Mercier et son adjoint Pascal Cygan) et de plusieurs
joueurs d’expérience, les Flandriens respirent la confiance et ont connu un mercato hivernal tranquille.
On ne change pas une équipe qui n’a plus perdu depuis seize rencontres, engrangeant la bagatelle de 42 points sur 48. Entre ces deux formations, on retrouve le Lierse en embuscade. Mais le patron Maged Samy ambitionnant un retour parmi l’élite, le club a la pression. Et si le coach Eric Van Meir a martelé avant la trêve qu’il avait impérativement besoin de renfort, son appel n’a pas encore été entendu.
Or, pour son équipe, comme pour l’Antwerp, le gain de cette deuxième tranche est un must pour pouvoir affronter Roulers en finale.
Derrière ce trio infernal, Tubize a le plus de chance de terminer dans le top 4 et d’éviter les playdowns. Les Brabançons wallons ont longtemps fait preuve d’inconstance, mais semblent enfin avoir trouvé leur rythme de croisière juste avant une trêve qu’ils ont notamment meublée
par un stage aux Pays-Bas. Leurs dirigeants estiment en tout cas qu’ils sont parés pour continuer sur leur lancée, et devancer sur la ligne d’arrivée les Louvanistes, leurs plus proches poursuivants au jeu généralement séduisant, mais trop peu efficaces jusqu’ici.