La déception légitime qui résulte de la défaite face à Roulers (1-2) plonge l’Union dans une période, à nouveau, plus délicate au classement (6 e à deux points de la lanterne rouge lommelloise). Les Saint-Gillois ont enchaîné avec un second revers consécutif et Marc Grosjean doit désormais réfléchir aux changements à apporter avant la venue de Louvain à Bruxelles samedi prochain.
Le revers face à Roulers pose évidemment beaucoup de questions. D’abord parce que l’Union a confirmé qu’elle a toutes les peines du monde à conserver un résultat. Ensuite parce que le secteur offensif des Saint-Gillois est à l’agonie alors que Cédric Fauré, transparent lundi soir, et Freddy Mombongo, cloué sur le banc face à Roulers, sont largement en deçà des espérances. Exception faite du jeune Mathias Fixelles qui est pour l’instant la seule éclaircie sur le sombre tableau offensif des Saint-Gillois. Marc Grosjean le sait d’ailleurs pertinemment bien, lui qui se contente d’un « no comment » (sans commentaire) en guise de réponse.
La situation est évidemment problématique dans une série extrêmement compétitive et qui ne permet quasiment aucune faiblesse. « Je reste calme et serein et nous allons trouver des solutions pour le prochain match », explique le coach. « C’est difficile mais c’est un championnat difficile. Nous sommes dans une situation conforme aux attentes. L’an dernier, nous n’avons été assurés d’être dans les huit premiers que lors de l’avant-dernière journée. Cette saison, cela risque aussi de se jouer jusqu’au bout. Personnellement, je serais plus inquiet, aujourd’hui, d’être coach de Tubize ou de l’Antwerp, deux équipes qui avaient des ambitions, que de l’Union. Je reste serein et je veux que mes joueurs le restent aussi. »
Marc Grosjean devra aussi travailler sur la faculté de son équipe à conserver un résultat. « Sans enlever le mérite de Roulers, qui fait par ailleurs une série remarquable (ndlr. 22 sur 24 !), nous avons aussi constaté la différence entre une équipe en pleine phase de réussite pour qui tout réussi et une équipe, comme la nôtre, qui a beaucoup de difficultés à faire la différence sur ses occasions. »
Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que le doute s’amplifie concernant son secteur offensif alors que son secteur défensif se rend régulièrement coupable de l’une ou l’autre erreur qui finit par se payer cash.
Dans ce contexte, les yeux se tournent inévitablement vers Aoulad dont on risque d’attendre monts et merveilles. « Je l’ai fait monter uniquement pour lui donner du temps de temps. Je n’espérais pas qu’il révolutionne tout directement. Il nous apportera beaucoup dans un futur très proche. Je pense que c’est plus intéressant de l’avoir lancé lui par rapport à ce que j’ai vu ces dernières semaines. »
Voilà qui a le mérite d’être clair.