Dans son désir d’évoluer vers un professionnalisme plus pointu, l’Union peut compter sur un staff technique compétent et impliqué. Marc Grosjean est notamment aidé par Erick Rios Murillo, le fidèle et précieux adjoint déjà en place à son arrivée et qu’il a appris à apprécier. “Je suis né en Colombie et j’ai fait des études en Administration à l’Université de Cali”, explique l’intéressé. Avant d’ajouter : “Je jouais au foot en D2 là-bas. Un jour, un ami de la famille m’a proposé de lui rendre visite en Belgique. Et je dois dire que j’ai eu le coup de foudre pour votre
pays. J’aime tout chez vous, même le climat ! J’y ai aussi rencontré ma femme. Le hasard a vraiment bien fait les choses.”
L’adjoint de Marc Grosjean pratiqua aussi le football chez nous, au niveau provincial, à Rixensart. “Pas plus haut, car je devais aussi travailler pour nourrir ma famille. J’ai entre autres bossé pour une fabrique d’emballages à Alost et jusqu’il y a un mois, pour une société fabriquant des châssis.”
Depuis lors, celui qui réside désormais à Etterbeek est donc coach adjoint à temps plein. “J’assure aussi la coordination entre la réserve et l’équipe première. Il y a quelques talents chez nos espoirs, mais il faut être patient avec eux.”
Quant aux entraîneurs principaux, il en a vu défiler quelques-uns, de Brogno à Oriolo, en passant par Wuyts, De Cock, Wouters, Vandevelde, Van Melkebeke, Urbain, Brncic et Grosjean. “Mais j’en retiens surtout trois : Tom De Cock pour
son professionnalisme. On voyait qu’il avait été à bonne école à OHL. Drazen Brncic, car il était très fort tactiquement. Et Marc Grosjean, qui l’est également, mais prend plus de temps pour expliquer les choses aux joueurs; il a plus de patience, sans doute à cause de sa longue expérience. C’est un grand pro, un perfectionniste dans l’âme. J’apprends beaucoup avec lui.”
C’est aussi la raison pour laquelle le fidèle adjoint n’a pas encore songé à prendre du galon ailleurs qu’à l’Union.“J’ai eu deux propositions l’été dernier, mais j’ai décliné. Tant que je peux apprendre, je préfère rester où je suis. Quand je me sentirai prêt, je saurai prendre mes responsabilités, mais c’est encore prématuré. D’autant qu’en peu de temps, j’ai été gâté. Nous avons su nous maintenir en D3, puis nous sommes montés en D2, et maintenant nous jouons contre des clubs dont certains étaient encore en D1 il y a peu. C’est à chaque fois un nouveau défi.”
Via son site, l’Union Saint-Gilloise a fait connaître la nouvelle qui est une véritable tuile concernant le co-meilleur buteur actuel de la division 1B. “Le verdict est tombé ce jeudi midi comme un coup de massue : touché au genou lors d’un violent contact lors du match à l’Antwerp, notre meilleur buteur (NdlR : qui avait déjà dû faire l’impasse sur la rencontre contre le Cercle Bruges) devra observer une période de convalescence de trois mois, ce qui va l’écarter des terrains jusqu’en janvier. Le diagnostic a été établi par le Docteur De Clercq, l’un des plus grands spécialistes du pays. La direction de l’Union Saint-Gilloise
examine dès à présent les moyens pour pallier cette absence qui est évidemment un coup dur auquel il faut faire face de façon avant tout collective.”