Jan Verheyen, le papa de Gert, ne jouait pas en D2 mais en D3 quand il a été rappelé pour jouer en équipe nationale. “Le coach fédéral était Raymond Goethals”, raconte Jan (55 sélections, 33 capes). “J’avais quitté Anderlecht pour l’Union. J’en avais marre de faire 180 kilomètres par jour de Hoogstraten à Bruxelles aller et retour pour être sur le banc au Sporting et jouer en réserves. Coeck et Swat Van der Elst avaient pris ma place…”
Verheyen pensait jouer en D2 avec
l’Union. “Mais en fin de saison, quand j’avais déjà signé, l’Union est descendue. Goethals avait dit à un entraînement des Diables : ‘Je ne pourrai plus te sélectionner si tu ne joues qu’à l’Union.’ Mais j’étais un de ses habitués dans la sélection. J’ai même marqué le but valable aux Pays-Bas en 1973 qui a injustement été annulé pour hors-jeu et qui nous aurait qualifié pour le Mondial 1974.”
Verheyen a joué trois matches en Diables en étant en D3 : le 1-0 contre la Finlande, le 0-0 en France et le 5-0 aux Pays-Bas. “Goethals s’était fait critiquer de m’avoir repris – j’étais le second joueur de D3 de l’histoire en équipe nationale (NdlR : après Nic Hoydonckx de Hasselt en 1933) mais il s’en fichait. Au début, j’avais encore le rythme. En France, j’étais très bon. Mais à force de jouer en D3, mon niveau baissait. Son dernier match en équipe nationale – le 5-0 – était également mon dernier.”