Avec une deuxième défaite consécutive concédée vendredi soir face à Tubize (0-1), l’Union est actuellement dans le creux de la vague. Davantage que le bilan chiffré de la semaine qui vient de s’écouler, c’est surtout la manière et le jeu qui inquiètent.
Geoffrey Cabeke, à l’instar de ses coéquipiers, avait forcément la tête des très mauvais jours au moment de sortir du terrain vendredi soir. L’arrière gauche saint-gillois avait déjà pleinement pris conscience du gaspillage que sa formation venait de faire face à Tubize. Pendant plus de 70 minutes, les Jaune et Bleu ont évolué en supériorité numérique. Et pourtant, cela ne s’est pas vu.
« Nous nous sommes à peine créés des occasions », peste Geoffrey Cabeke. « C’est une grosse déception. C’est la première fois de la saison que nous concédons deux défaites d’affilée. »
Autant dire qu’on va désormais attendre des Saint-Gillois une réaction digne de ce nom.
« Il faut vite analyser ce qui n’a pas été », explique le joueur saint-gillois. « Nous devons profiter des entraînements qui viennent pour serrer les liens et réagir en équipe. »
Sur le terrain, l’Union a conservé son organisation, atout important depuis le début de la saison avec une équipe difficile à bouger et qui est l’une des rares à avoir une différence positive en termes de goal-average (+2), mais c’est offensivement que le bât blesse. Le secteur offensif semble avoir toutes les peines du monde à créer des espaces et à se créer de franches occasions. C’était déjà le cas au Cercle, à Roulers et vendredi soir contre Tubize également.
« Nous savions que Tubize était costaud derrière », explique Geoffrey Cabeke. «Nous avons essayé de trouver les combinaisons et de jouer dans les intervalles et si par moments, ce n’était pas mal, nous n’avons jamais su réussir le dernier geste. Nous avons travaillé plusieurs séquences à l’entraînement mais ça n’a pas été tout le temps respecté sur le terrain. Nous n’étions pas à la bonne place ou le geste n’était pas bon. »
Difficile dans ces conditions de mettre à mal l’adversaire. Marc Grosjean a essayé en cours de deuxième période de revoir son dispositif en passant avec deux avants mais cela n’a strictement rien changé. L’Union ne s’est pas créé plus d’occasions…
« Encore une fois, c’était costaud en défense chez notre adversaire et nous n’avions pas toujours le bon placement dans nos actions », poursuit le défenseur saint-gillois.
Désormais, l’Union va devoir surtout se reconcentrer sur son déplacement importantissime à l’Antwerp ce mardi.
« Après deux défaites, c’est important de ne pas baisser les bras. Ce n’est qu’en travaillant que nous allons y arriver. Il faut vite passer à autre chose et dans ce cadre-là, ce n’est sans doute pas plus mal d’enchaîner directement avec une nouvelle rencontre. »
Et Geoffrey Cabeke de conclure : « nous savons que tout peut aller très vite. L’objectif principal et prioritaire de l’Union a toujours été d’assurer son maintien. Nous traversons une période plus difficile et c’est là que nous verrons si l’Union est une équipe et qu’on sera capable de relever la tête. »
Si l’Antwerp s’est donné un peu d’air avec sa victoire in extremis face au Cercle ce week-end (2-1), la formation anversoise reste convalescente. À l’Union d’essayer de la faire replonger en repartant du Bosuil avec la totalité de l’enjeu.